Un match évidemment sans enjeu pour les Isérois sur la scène européenne, puisqu'ils ont dit adieu depuis bien longtemps à leurs chances de qualification pour les quarts de finale, après un exercice réussi l'an passé.

De quoi nourrir de nombreux regrets, notamment au regard des solides performances alignées par les hommes de Bernard Jackman, que la chance semble fuir depuis plusieurs mois.

Néanmoins, les Rouge et Bleu n'ont pas vraiment le temps de s'apitoyer sur leur propre sort s'ils veulent encore nourrir l'espoir de se maintenir en Top14.

Et c'est surtout avec cette lutte pour la survie en championnat qu'ils aborderont leurs dernières rencontres européennes de la saison. Deux matchs, donc cette réception des Flacons, qui doivent permettre aux Grenoblois de continuer à travailler, de se ressourcer. Et si possible d'engranger de la confiance avant une fin de saison qui s'annonce tendue.

De leur côté, les Falcons, troisièmes de la poule à dix points des Ospreys et un de Lyon, peuvent encore croire à une place de meilleur deuxième. Qui passera par un succès au stade des Alpes. Une motivation qui pourrait faire la différence.

Points clés

• Le demi-finaliste de la saison passée, Grenoble, a perdu ses 4 matchs de poule cette saison. Il n’y a que lors de sa première participation en Challenge Cup en 1997/1998 qu’il a perdu plus de matchs sur une saison (6 défaites en poule).
• Newcastle a remporté ses 3 précédents matchs face à Grenoble, dont une victoire 19-12 sur le sol français en 2002.
• Les Newcastle Falcons ont perdu leurs 7 derniers déplacements chez une équipe du TOP 14, mais 4 de leurs 5 dernières défaites ont eu lieu par moins de 10 points d’écart.
• Grenoble est la seule équipe à avoir réussi toutes ses tentatives au pied cette saison (6/6) tandis que Joel Hodgson de Newcastle n’a manqué aucune de ses tentatives (12/12).
• Newcastle a vu ses adversaires réussir plus de passes après contact (81) que toute autre équipe cette saison.