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La place de leader de la poule 5, voilà en quelques mots résumé l’enjeu de la rencontre qui opposera le Stade français à Grenoble samedi soir au Havre.
Les deux équipes , qui ont entamé leur marche européenne par une victoire bonifiée chacune de leur côté, semblent naturellement destinée à se partager les places d’honneur.
Ce duel franco-français devrait ainsi valoir son pesant d’or, et bien malin celui qui pourrait dès aujourd’hui savoir qui en sortira vainqueur. D’un côté le Stade français, dont l’expérience sur la scène européenne n’est pas à prouver, et qui a annoncé vouloir jouer à fond ses chances en Amlin Challenge Cup.
De l’autre Grenoble, étonnant promu occupant une inattendue cinquième place en Top14, qui n’avait plus foulé la scène continentale depuis 2005.
Les Isérois ont par ailleurs remporté leur premier face à face avec les Parisiens lors de la troisième journée du championnat (26-12) et partiront avec un léger avantage psychologique.
Voilà donc un choc qui promet de faire des étincelles entre deux prétendants aux phases finales. Si les deux formations ne connaissent pas d’accident lors des semaines 3 et 4 (double confrontation contre Prato pour Paris et contre les London Welsh pour Grenoble), le match de samedi et le retour (10 janvier) accoucheront logiquement du nom du quart de finaliste.
Le Stade français remporte son duel face au rival grenoblois au terme d’un match enlevé malgré des conditions climatiques difficiles. Les joueurs de la capitale ont tremblé dans les ultimes instants face à la fougue iséroise mais s’imposent tout de même à l’arrachée.
Dix dernières minutes complètement folles ! C’est probablement ce qu’il faudra retenir du duel franco-français qui opposait Paris à Grenoble. Pour ce choc de la poule 5 délocalisé au Havre, les quelques 15000 spectateurs eurent droit à un final haletant. A la 72e minute, Mathieu Nicolas inscrivait l’essai de l’espoir transformé par Nicolas Laharrague qui ramenait son équipe à 25 partout. L’expérimenté Felipe Contepomi redonnait trois points d’avance aux siens (77e) avant le dernier assaut grenoblois qui perdurait après la sirène. L’action se concluait par un ultime en-avant et Paris pouvait souffler. Les hommes de Sergio Parisse venaient de frôler la catastrophe.
Tout avait pourtant bien commencé pour Paris qui plantait une première banderille dès la 2e minute de jeu par Rémi Bonfils, suivie d’une pénalité de Julien Dupuy (6e) pour un score de 10 à 0. S’en suivait un échange entre les buteurs, Laharrague passant cinq pénalités pour Grenoble (13e, 28e, 32e, 50e, 54e) contre un drop de Nicolas Bézy (21e), un de Jules Plisson (51e), deux pénalités de Dupuy (30e, 40e) et une de Contepomi (68e). Pour la fin que l’on sait…
Le Stade français fait donc un pas important dans l’optique de la qualification face à son principal concurrent dans la poule 5. Ils concèdent néanmoins un point de bonus défensif qui pourrait avoir une importance capitale pour le FC Grenoble. Les Isérois conservent ainsi toutes leurs chances de défendre leur place au deuxième tour à l’occasion du match retour, le 10 janvier, sur leurs terres.
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