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Cela va forcément être un match particulier pour Simon Mannix, le nouvel entraîneur des lignes arrières du Munster. Samedi, il sera de retour à Paris, au stade de France, pour le premier match de cette poule 1 entre le Racing Métro 92, son ancien club pendant quatre ans, et le nouveau.
Le capitaine du Munster, son compatriote Doug Howlett, espère bien que la connaissance de Mannix de leur adversaire, sera des plus utiles dans la préparation du choc.
« Simon devrait pouvoir nous donner tous les clés pouvant nous aider à décrypter le jeu du Racing, nous dire comment les jouer pour s’imposer, espère le prolifique ailier. Le Racing est une équipe imprévisible et très dangereuse. Cela va être énorme au stade de France. »
« Nous avons déjà beaucoup évoqué notre adversaire et la conclusion est que l’on devra simplement jouer notre jeu, même si l’on se méfie de la qualité des Parisiens. »
Les deux équipes restent sur une défaite ce week-end, face au Leinster (30-21) pour le double-champion d’Europe irlandais (2006 et 2008), à domicile face à Montpellier (12-16) pour le club francilien.
Exploit des hommes de Gonzalo Quesada au Stade de France. Ils font tomber le géant irlandais (22-17) et entament de la meilleure façon leur aventure européenne.
Bien sûr, le Munster n’est plus tout à fait la terreur couronnée deux fois au milieu des années 80. Ce ne sera pas une raison suffisante pour bouder ce succès de prestige. Surtout, il lance idéalement les Racingmen à l’assaut d’un objectif qui leur échappe depuis leur arrivée en H Cup voici deux saisons : sortir de la phase de poule. Face au Munster, ce n’est que leur quatrième victoire dans la compétition. Assurément la plus encourageante.
Pour la première fois en H Cup, le Racing avait squatté le Stade de France. Sous un ciel très irlandais, c’est pourtant le Munster qui prend ses aises. Il ne faut pas un dix minutes à O’Gara pour passer la barre des 3000 points dans une compétition qu’il fréquente depuis 1997. Il n’aura plus d’autres opportunités de faire gonfler ce bilan, sorti pour une cuisse douloureuse un peu plus tard (32e).
Mais dans ce premier quart d’heure, la domination rouge est sans partage. Elle est concrétisée par le troisième-ligne Dougall, 22 ans et premier match européen, qui profite des plaquages savonneux des Franciliens pour un premier écart (0-10, 15e). La machine rouge tourne à plein et croit même pouvoir célébrer le retour d’O’Connel, absent depuis cinq mois, par un essai de son deuxième-ligne emblématique, finalement désavoué par la vidéo. Peut-être un tournant alors que le Racing retrouve rythme et constance.
On voit soudain le Munster commettre quelques imprécisions, comme cet en-avant de Doug Howlett qui profite à Machenaud, opportuniste, qui aplatit dans l’en but du Munster (10-10, 31e). Juste avant la pause, Ghezal aurait pu marquer un nouvel essai sans un plaquage totalement illicite de Murray. Mais Olly Barkley met le Racing devant de deux pénalités (16-10, 51e).
L’écart est mince mais précieux. Le Racing s’occupe à protéger son pécule, à la merci d’un essai irlandais. Il est l’œuvre de l’ailier Zebo, converti par Keatley qui replace le Munster devant (16-17, 72e). Mais Murray est décidément mal inspiré : une relance kamikaze et inutile dans ses 22 mètres est avortée par le pressing du Racing. Barkley sanctionne et enchante le public du Stade de France, à trois minutes de la fin (19-17, 77e). L’anglais laisse même à Mirco Bergamasco l’honneur de clore la marque.
C’est surtout une entame idéale avant trois déplacements consécutifs à venir pour le Racing, dont celui sur le terrain des Saracens samedi prochain. Les Racingmen seront en quête d'un nouvel exploit à Watford face à une équipe qui vient d'humilier Edinburgh, demi-finaliste l'an dernier(0-45).
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