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Le Stade Français termine sa phase de matches de poule sur une victoire de 31 à 10 à l’extérieur chez les Harlequins, illustrée de quatre essais.
Deuxièmes derrière Leicester en 2001 et Toulouse il y a trois ans, l’équipe de stars de Paris paie le prix de ses défaites plus tôt cette saison à Bristol et à Cardiff.
Ayant besoin d’une victoire avec point de bonus pour avoir la moindre chance, le Stade Français savait que cela ne suffirait pas même si Cardiff gagnait à Bristol. Les deux places de meilleurs finalistes de deuxième rang avaient déjà été prises par Perpignan et les Ospreys.
Pour les Harlequins, il s’agissait de finir une campagne sans victoire dans laquelle les seuls points récoltés provenaient d’un nul à domicile face aux Cardiff Blues en novembre dernier.
Ils ont perdu huit rencontres sur les neuf disputées toutes compétitions confondues et n’ont remporté qu’un seul match sur leurs 12 derniers.
L’équipe de Dean Richards se trouve à la sixième place au classement actuel du Guinness Premiership cependant, et le fait qu’ils jouent contre Sale Sharks vendredi a sûrement à voir avec la sélection présentée pour le dernier match de poule de Heineken Cup.
Les Harlequins n’ont pas perdu de temps pour prendre de l’avance avec Adrian Jarvis réalisant une pénalité au bout de trois minutes de jeu seulement et ont maintenu leurs efforts pendant le premier quart d’heure.
Mais malgré le problème récurrent dont ont souffert les visiteurs cette saison en déplacement, on pouvait sentir que les Parisiens allaient rompre ce cycle et enchaîner une succession de points rapidement les uns après les autres.
Et il en fut ainsi. Grâce au travail superbe des avants exécuté à partir des alignements effectués proches de la ligne d’essai, le talonneur et capitaine Dimitri Szarzewski a pu marquer un essai après 24 minutes de jeu.
L’ouvreur David Skrela n’a eu aucune difficulté pour ajouter la transformation et, six minutes plus tard, a réalisé une pénalité et une autre transformation à la 33e minute après avoir été l’auteur de deux échappées avant de passer à l’arrière argentin Juan Martin Hernandez, qui a servi à l’ailier Julien Arias pour aplatir le ballon.
Les Harlequins ont établi leur siège sur la ligne des Parisiens pendant les sept dernières minutes de la première période mais n’ont fait que se prendre un mur défensif rose.
Pendant ce temps, Cardiff inscrivait deux essais transformés à Bristol ce qui était porteur de très mauvaises nouvelles pour le Stade Français.
Les Harlequins ont entamé la deuxième période avec la même inspiration que la première mais une fois de plus, la pression des Parisiens s’est fait rapidement sentir et ont eu de la chance de ne pas encaisser davantage de points lorsque Julien Arias tentant de marquer son deuxième essai a perdu le contrôle du ballon après une course fabuleuse de l’arrière remplaçant Ignacio Corleto.
Ce n’est qu’à la 70e minute que le Stade Français a creusé l’écart même si l’équipe ne comptait plus que 14 joueurs après le carton jaune administré au pilier David Attoub.
À ce moment là, Skrela avait changé de poste pour jouer centre et lorsque le ballon s’est présenté à lui sur maladresse des Anglais, il était là pour le récupérer et repérer la faille dans le mur défensif.
Il a donc transformé son propre essai pour afficher un score de 24 à 3 et engranger ainsi un total personnel de 14 points, mais ce qui se passait ailleurs allait malgré tout imposer sa loi. L’humeur n’était pas à la fête côté parisien malgré leur performance du jour.
Deux minutes plus tard, le véloce Ignacio Corleto s’est élancé pour aller marquer le quatrième essai de son équipe qui aurait pu être synonyme de qualification éventuelle si Bristol avait battu Cardiff.
Skrela a de nouveau assuré la transformation avant que l’ailier des Harlequins Simon Keogh ne vienne franchir la ligne parisienne dans les dernières minutes de temps additionnel.
La transformation de Jarvis n’a pas pu suffire pour les Harlequins et les visiteurs ont conclu sur une belle victoire certes mais qui n’aura servi à rien.
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