Il y a des défaites qui font mal, et c'est le cas de celle subie par les Gallois en Russie il y a quelques temps de cela. Ce revers, les Dragons le trainent depuis comme un boulet. Seulement neuf point au compteur après quatre journées de compétitions, un bilan indigne des demi-finalistes de la saison dernière.

A deux journées de la fin de cette phase qualificative, les Dragons ne sont en effet pas en position favorable. Deuxièmes de la poule 3, ils accusent un retard de neuf longueurs sur Brive.

Autant dire qu'il leur faudra désormais faire un sans faute s'ils veulent espérer accéder aux matchs éliminatoires cette année encore. A commence par la rencontre de vendredi contre l'Enisei-STM.

« Nous devons aligner une grosse équipe et être sûrs que ce sera l'équipe capable de livrer la meilleure performance. Nous savons de quel résultat nos avons besoin. Nous avons besoin de marquer des essais, de produire une bonne copie, nous alignerons donc la meilleure équipe possible », expliquait cette semaine l'entraineur Kingsley Jones.

Face à des Russes, qui comptabilisent également un total de neuf points, et à qui il n'est donc toujours interdit de rêver, même si une qualification relèverait d'un retentissant exploit.

Points clés

• La plus large des 4 victoires d’Enisei en Challenge Cup a eu lieu face à Newport Gwent Dragons cette saison, en battant les Gallois par 20 points d’écart (38-18).
• L’équipe russe est toujours à la recherche de sa première victoire en déplacement, ayant perdu ses 4 premiers par un écart moyen de 35 points.
• Les Dragons sont sur une série de 8 victoires à Rodney Parade dans la compétition et n’ont perdu que face à des adversaires anglais (4 fois) ou français (1 fois) à domicile en Challenge Cup.
• Enisei a, en moyenne, réalisé moins de franchissements (2.5) et battu moins de défenseurs (7,5) par match que toute autre équipe lors de cette édition.
• Seul Marco Lazzaroni de Treviso (57) a réalisé plus de plaquages que Mikheil Gachechiladze (48/54) cette saison.