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Auteurs d'une entame de compétition parfaite avec deux succès bonifiés, les tenants du titre pourraient encore creuser l'écart en tête de la poule 3 après la double confrontation avec Sale.
Auteurs d’une entame de compétition parfaite avec deux succès bonifiés, les tenants du titre pourraient encore creuser l’écart en tête de la poule 3 après la double confrontation avec Sale.
Ils ont tout remporté la saison dernière et sont encore en tête cet automne de l’Aviva Premiership et de leur poule de Champions Cup. Dès l’automne, les Saracens ont frappé très fort en infligeant à Toulon la première défaite de son histoire européenne à Mayol (31-23), enchainant sans trembler face aux Scarlets (44-26).
Alex Lozowski, lui, a tremblé un peu samedi dernier. À 50 mètres des poteaux, l’ouvreur a eu au bout du pied la pénalité du match nul au Recreation Ground. Sa tentative est passé juste à côté, causant la deuxième défaite de la saison des Sarries (11-14).
Vraiment pas de quoi paniquer. Les Sarries ont vu recoller tout près les Wasps et Bath, mais ils restent leaders du championnat. Comme depuis le début de saison et comme en Champions Cup.
À l’exception de Billy Vunipola, les internationaux sont maintenant de retour, tout comme Maro Itoje, sorti de l’infirmerie. Malgré le petit accroc à Bath, tous les signaux sont au vert au moment d’accueillir les Sharks.
Très modestes dixièmes en championnat et derniers de la poule 3 avec deux défaites, ils ont déjà abandonné tout espoir d’un quart de finale et pourraient se satisfaire de limiter les dégâts à l’Allianz Park comme à l’AJ Bell Stadium le week-end suivant.
Points clés
- Ces 2 équipes s’étaient déjà affronté lors de la phase de poules de la compétition en 2014/2015 – les Saracens avaient remporté les 2 rencontres.
- Les Saracens ont remporté leurs 11 dernières rencontres en Champions Cup, seul le Munster a déjà affiché une meilleure série de victoires dans la compétition (13 entre octobre 2005 et janvier 2007).
- Les Saracens restent également sur 10 victoires consécutives à domicile en Champions Cup – scorant en moyenne 41 points par rencontre.
- Il y a eu 14 pénalités jouées au pied lors des rencontres des Saracens en Champions Cup cette saison (7 pour eux et 7 contre eux), plus que lors des matchs de toute autre équipe.
- Bryn Evans de Sale a gagné 14 touches cette saison (touches adverses incluses), plus que tout autre joueur dans la compétition.
Six essais face à Sale et déjà une grosse option sur la qualification avec un troisième succès bonifié (50-3), le bilan est brillant pour les champions d'Europe en titre à mi-parcours dans la poule 3.
Six essais face à Sale et déjà une grosse option sur la qualification avec un troisième succès bonifié (50-3), le bilan est brillant pour les champions d’Europe en titre à mi-parcours dans la poule 3.
La onzième victoire consécutive des Saracens en Champions Cup sur leur pelouse synthétique n’a souffert comme d’habitude d’aucune contestation. Ils ont tourné sur les dix premiers à 41 points de moyenne inscrit.
Les Saracens ont fait encore mieux samedi face aux Sharks, noyant le poisson en passant 50 points pour une toute petite pénalité concédée.
Le centre argentin Marcelo Bosch est le premier à croiser la ligne d’en-but de Sale, imité avant la pause par l’ailier écossais Sean Maitland. La machine londonienne est déjà trop loin devant à mi-chemin (26-3) pour des Sharks sans solution, Owen Farrell ne manquant pas grand chose non plus.
En dix minutes, un deuxième carton jaune et deux nouveau essais encaissés (Jamie George et Chris Wyles), ils continuent de couler sans réaction. Puis Sean Maitland y va de son doublé avant le dernier essai de Richard Barrington face à une équipe diminuée par une troisième infériorité numérique.
Un nouveau succès face au même adversaire dimanche prochain dans la banlieue de Manchester pourrait déjà assurer les Saracens d’une qualification pour un nouveau quart de finale. Ce serait le sixième consécutif.
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