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Avec encore quatre matchs à jouer dont trois à domicile, les Rouge et Noir peuvent encore rêver tout haut de quart de finale. Ce ne sera plus le cas en cas de nouvel échec face à l’Ulster dimanche Ernest-Wallon (14h).
L’objectif d’une phase finale n’en reste pas moins crédible, à condition de sortir vainqueur du second duel face à l’Ulster en clôture de la 4ème journée de Champions Cup. Et de finir par un sans-faute lors des deux derniers matchs courant janvier.
Si les espoirs sont minces, ils suffisent largement à motiver les troupes d’Ugo Mola. « On ne va pas galvauder le match de dimanche prochain parce que c'est important pour nous, c'est important pour nos supporters. Comptez sur nous pour jouer les trouble-fêtes jusqu'à la fin », affirme l’entraîneur stadiste.
Il sera privé à Ernest-Wallon de ses deux numéros 8, Louis Picamoles (épaule) et Gilian Galan (nerf sciatique), tous deux blessés au Kingspan Stadium et forfaits pour la revanche, tout comme le deuxième ligne Edwin Maka (genou).
L’Ulster a complètement déboussolé les Toulousains le week-end dernier, qui ont quitté pour la première fois une pelouse européenne sans marquer le moindre point. « On s’attend à une grosse réaction, prédit le centre Luke Marshall. Mais si on joue avec la même intensité que vendredi dernier, on peut encore les battre. »
Ce qui provoquerait une élimination officieuse mais irrémédiable du Stade Toulousain. Le quadruple champion d’Europe ne serait alors pas invité au printemps pour la troisième fois en quatre saisons, ce qui ne lui est jamais arrivé.
Statistiques
- L’Ulster est la première équipe à avoir empêché Toulouse de marquer lors d’un match de Champions Cup, gagnant 38-0 lors du match de la 3ème journée.
- Il manque 21 points à Toulouse pour atteindre les 4000 en Champions Cup.
- Toulouse a perdu seulement 2 de ses 10 matchs à domicile face à une équipe irlandaise en Champions Cup.
- Toulouse a réalisé en moyenne le plus de passes après contact par match (19) et Ulster le moins (3,5) lors de cette édition de Champions Cup.
Encore battus par l’Ulster, cette fois à domicile (23-25), les Rouge et Noir n’ont presque plus aucun espoir de qualification pour la phase finale. Ce serait leur troisième élimination en poule en quatre saisons.
Il n’y a pas eu de miracle à Ernest-Wallon, puisque c’est déjà de ça dont il était question. Laminés à Belfast lors de la première manche (0-38), les Toulousains ont encore cédé lors de la seconde sur leur pelouse. Logiquement, inexorablement.
Leur élimination n’est pas encore mathématique. Mais avec trois défaites en quatre matchs, le point de bonus défensif arraché par un essai tardif de Louis Picamoles ne leur sera d’aucune utilité. C’est forcément une énorme désillusion pour les joueurs d’Ugo Mola qui ne gardera pas un bon souvenir de sa première campagne européenne à la tête des quadruples champions d’Europe.
Au moins ont-ils rendu les armes en offrant cette fois une résistance de qualité à l’Ulster. « On s’était promis d’avoir un autre comportement, un autre état d’esprit par rapport au non-match de la semaine dernière », relate Grégory Lamboley sur beIN Sports.
Mais l’entame est pour les les joueurs de Belfast. Paddy Jackson au pied, puis Ruan Pienaar, futur Homme du Match, trouve une faille pour aplatir au pied des poteaux. La réponse est timide, une pénalité de Bézy, les premiers points toulousains face à l’Ulster après 115 minutes de jeu!
Elle sanctionnait une faute grossière de Jackson, mis au banc dix minutes. Le demi de mêlée des Rouge et Noir en profite derrière la pause pour rapprocher encore les siens (6-10, 43e). Mais dès le retour du demi d’ouverture irlandais sur le pré, l’Ulster reprend le large par Trimble.
La révolte est rouge et noire, doté d’un nouveau pack qui envoie après plusieurs temps de jeu Fickou à l’essai. Une pénalité de Bézy plus tard, les Toulousains passent enfin devant (16-15, 57e). L’avantage tient deux petites minutes avec une nouvelle pénalité de Jackson.
Le rêve européen semble s’éloigner encore davantage quand l’intenable Luke Marshall s’engouffre lui aussi dans la défense éparpillée des Toulousains pour sceller le sort de la rencontre, malgré l’essai final de Picamoles et la relance de la dernière chance, avortée trop tôt, comme l’aventure européenne des coéquipiers de Grégory Lamboley.
« Ça s’est joué sur des détails, des fautes de main. L’Ulster est vraiment une très belle équipe, qui joue beaucoup, qui court beaucoup. Mais ça s’est joué à pas grand chose », regrette-t-il.
Toulouse ne peut désormais plus viser qu’une improbable meilleure deuxième place avec un match à jouer à Oyonnax et la réception des Saracens, qui caracolent en tête d’une poule où les deux équipes françaises n’auront pas fait longtemps illusion.
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