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L’avenir européen de Toulouse se joue en grande partie lors du double affrontement avec les Gallois des Ospreys, dont le match aller se déroule samedi à Ernest-Wallon. Faux-pas interdit et bonus offensif souhaité.
La répétition générale face à Clermont le week-end dernier s’est jouée sans fausse note.
Le succès 30-22 sur le géant auvergnat a permis aux ouailles de Guy Novès de retrouver le rythme très soutenu des joutes continentales, celui qui les attend ce samedi face aux Ospreys, après trois semaines sans match. « Nous avons fait un beau match. On croise les doigts en espérant en faire un autre face aux Ospreys. C’est une grosse équipe, qui joue beaucoup. On verra ce qu’ils nous proposeront, nous essaierons de les contrer et de mettre le plus de points possibles », racontait alors Gillian Galan, jeune et perforant troisième-ligne stadiste.
Les statistiques donnent pourtant Toulouse large favori.
Avec ses deux succès lors des premières journées face à Leicester et à Trévise, les Rouge et Noir savent l’importance de faire le plein face aux Gallois. « La coupe d’Europe est une compétition très serrée. Il faut être premier pour se qualifier, après cela se joue à pas grand-chose entre les meilleurs seconds. Il vaudrait mieux gagner samedi, c’est certain », assure l’inexpérimenté Galan.
Face aux joueurs de la principauté, les Toulousains ont rarement failli : 29 matches, 81% de victoires, une seule défaite à domicile (face aux Scarlets en 2007).
La seule opposition avec les Ospreys remonte à la saison 2003/04, en phase de poule, pour deux victoires des Rouge et Noir. Plus anciens, quand les Ospreys étaient encore Neath-Swansea, trois autres succès, dont la demi-finale 1996. Reste à prolonger la série pour faire durer le plaisir.
Les champions de France ont pris leur temps pour venir à bout des Ospreys à Ernest-Wallon (30-14). Premier bonus offensif en poche, ils poursuivent leur marche vers les quarts à bonne allure.
Il n’a fait longtemps de doute que le Stade Toulousain allait ces dévorer ces Gallois courageux mais limités, en talent et en effectif, privés de trois de leurs piliers. Vent dans le nez, les Rouge et Noir ont vite compris que la faille était à explorer.
Pendant une demi-heure, leur domination est sans partage. Après un tout petit quart d’heure, la moitié du chemin vers le bonus offensif était déjà avalé, grâce à Florian Fritz et Yannick Nyanga, tous deux très opportunistes pour récupérer et aller aplatir un ballon cafouillé (12-0, 15e).
Mais en fin de ce premier acte, Toulouse perd le fil du match. L’effort des Ospreys est récompensé par un essai de filou du demi de mêlée Fotualii, le premier encaissé par leur hôte dans cette campagne de H Cup.
Cinq petits points d’avance à la pause (12-7), Guy Novès a dû trouver les mots pour remettre ses joueurs dans le bons sens. Un enchaînement de mêlées, secteur en souffrance pour les Gallois, use bien vite leurs dernières forces au retour des vestiaires.
La machine toulousaine, mieux huilée, avance sans concession. Clerc est le premier à trouver l’ouverture, son 34e essai dans l’épreuve, record amélioré. Puis Census Johnston offre le bonus bien plus tôt que craint par l’entraîneur haut-garonnais (22-7, 62e).
Huget, bien servi par Clerc, inscrit le cinquième essai toulousain ; Bevington sauve à l’énergie l’honneur des Gallois qui espéraient juste que le périple retour vers la principauté soit moins pénible que l’aller et ses 14 heures de retard.
Après son troisième match pour autant de victoires, le bilan comptable des Toulousains est forcément positif à l’issue des matches aller de cette poule 2. Samedi face aux Ospreys, ils ont même empoché leur premier bonus offensif, fortement souhaitable avant une phase retour qui s’annonce plus délicate.
Elle débutera samedi au Liberty Stadium de Swansea, face à ces mêmes Gallois. Une quatrième victoire lui assurerait quasiment de disputer la finale du groupe fin janvier sur la pelouse de Leicester. Le chemin est encore long.
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