Actualité
Aperçu
Statistiques de la saison
Statistiques tournoi
Sèchement battu par les Harlequins, le Stade français a déjà grillé son joker chez les Londoniens avant de se déplacer chez les Ecossais d’Edimbourg (samedi à 20h45) pour le compte de la troisième journée d’European Rugby Challenge Cup.
La mission qualification s'annonçait d'entrée délicate pour les Parisiens dans cette poule 5 de Challenge Cup, elle semble désormais quasi compromise. Avec une troisième place au classement (cinq points) loin derrière les Quins (dix) et dans la roue d'Edimbourg (sept), c'est un handicap presque rédhibitoire que doivent surmonter les hommes de Gonzalo Quesada.
D'autant plus que les joueurs de la capitale ne sont pas dans la forme de leur vie. La fin de cycle, stigmatisée par le départ annoncé de l'entraineur argentin, est consommée. Et on voit mal le Stade français retrouver l'euphorie qui a fait de lui le vainqueur du Top14 il y a si peu de temps.
En outre, ils se déplaceront samedi sur la pelouse d'une équipe qui a quant à elle toutes les cartes en main pour aller chatouiller le rival anglais. A condition de ne pas abandonner de points en route tandis que les Quins feront certainement carton plein contre les Roumains de Timisoara.
« Nous avons su saisir nos opportunités en attaques lors des deux derniers mois. Nous allons au devant d'une période chargée en Ligue Celtique et sur la scène européenne et on ne veut pas avoir de regrets dans l'une ou l'autre compétition. Il s'agit de trouver de la constance, après deux bons matchs en Challenge Cup, et il nous faut confirmer », expliquait cette semaine Duncan Weir.
Le voyage s'annonce donc périlleux pour le Stade français. Une défaite serait probablement synonyme d'élimination.
Incroyable dénouement sur la pelouse d’Edimbourg, où le Stade français a largement dominé le premier acte avant de se faire remonter et de perdre la rencontre sur le score de 28 à23.
Tout simplement hallucinant ! Un exploit même pour les Ecossais, qui ont su s'imposer, poussés par leur public certes, mais surtout en infériorité numérique après le carton rouge reçu par Burleigh (56e). Une exclusion qui n'a pas coupé les jambes écossaises, loin s'en faut.
Et pourtant, tout semblait sourire aux Parisiens lors du premier acte. Les hommes de Gonzalo Quesada faisaient feu tout bois avec un efficacité impressionnante.
Un essai de Nayacalevu (4e), un drop de Steyn (8e), un autre essai aplati par Macalou (22e) et enfin une pénalité de Steyn (38e), permettaient au Stade français de mener 20-3 à la pause face à des Écossais totalement étouffés.
Malheureusement pour les Stadistes, le scénario s'inversait complètement après le retour des vestiaires, puisque c'était à leur tour de n'inscrire que trois points lors de la deuxième période.
Revigorés, les Écossais inscrivaient trois essais par Hoyland (47e), Toolis (53e) et Hidalgo-Clyne (62e, 22-23). La dynamique du match avait changé, et Weir se chargeait finalement d'achever les espoirs parisiens sur deux pénalités (65e, 79e). Inespéré quelques dizaines de minutes plus tôt.
« On a eu un début difficile, mais on a parlé à la mi-temps, on s'est dit qu'il fallait jouer intelligemment, qu'il nous fallait être plus chirurgicaux. On avait perdu plusieurs rencontres récemment et on ne voulait pas que ça se reproduise », expliquait l'homme du match Sam Hidalgo-Clyne après le coup de sifflet final.
Édimbourg reprend la tête de la poule 5 aux Harlequins grâce à ce succès. Le Stade français a probablement laissé passer sa dernière chance de qualification à Murrayfield.
LIVE - TEST - Commentary