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La défaite du week-end dernier face aux Saracens, la première de la saison, est déjà oubliée. Le club de Coventry est maintenant tournée vers la Champions Cup, qu’il débute en douceur face aux Italiens du Zebre.
La demi-finale perdue au Madejski Stadium de Reading face aux Saracens (27-17) est à présent digérée. Joe Launchbury et ses coéquipiers sont prêts à relever de nouveau le défi. « On a réalisé un bon parcours la saison dernière, atteignant la demi-finale. On a vécu de grands moments dans cette compétition face à de grandes équipes. On a très envie de revivre ça », clame haut et fort le deuxième ligne anglais.
« La leçon qu’on a retenu de ce parcours, c’est qu’il faut absolument jouer son meilleur rugby lors de ces rencontres décisives. Voilà où se situe notre frustration la saison passée. On a travaillé très dur pour se hisser en demie, battant Exeter sur une transformation de dernière minute. Mais on n’a pas su face aux Saracens sortir notre meilleure prestation ».
Launchbury est impatient d’en découdre dans cette Champions Cup qu’il apprécie tant. « J’adore jouer ces matchs européens. J’ai grandi en regardant cette compétition et les énormes chocs qu’elle délivre, les rivalités qu’elle créé. C’est une compétition très importante pour moi et surtout pour le club », assure-t-il.
Le sort a été un peu plus tendre avec les Wasps que la saison dernière, avec le Connacht, Toulouse et le Zebre au programme. « On est comme la saison passée dans une poule relevée mais on va d’abord penser à ce bloc des deux premières rencontres et on verra bien où ça nous mène ».
« Il n’y a aucun groupe facile dans cette compétition et c’est ce qui fait son charme. Voilà pourquoi tout le monde veut jouer cette épreuve. Chaque match est un vrai test pour chaque équipe », apprécie-t-il.
Le premier test ne sera sans doute pas le plus ardu, face au Zebre, dernier de PRO 12 sans aucun succès cette saison. Le bonus sera forcément dans le viseur des Wasps qui figurent parmi les grands favoris de l’épreuve.
Points clés
- Ce sera la 1ère confrontation entre ces 2 équipes sur la scène européenne. Les Wasps vont devenir la 3e équipe anglaise que Zebre affronte en Champions Cup (après les Harlequins et les Saracens).
- Zebre a perdu ses 4 précédentes rencontres face à des adversaires anglais dans le tournoi, avec une marge moyenne de 45 points, tandis que les Wasps ont gagné 10 de leurs 11 affrontements face à des adversaires italiens en Champions Cup, avec 29 points d’écart en moyenne.
- Les Wasps ont perdu seulement 2 de leurs 24 derniers matchs à domicile dans la compétition, gagnant 3 de leurs 4 matchs à domicile la saison passée.
- Zebre n’a toujours pas gagné en Champions Cup (12 défaites), malgré ses 3 victoires en 6 matchs de Challenge Cup la saison dernière.
- Les Wasps ont gagné en moyenne 491 mètres par match la saison dernière, plus que toute autre équipe. Ils ont également battu 24 défenseurs par match en moyenne, là-aussi meilleur ratio.
Il y a vingt ans ans exactement, les Wasps écrasaient Toulouse en passant 77 points. Ils ont fait mieux face aux Italiens du Zebre lors d’une entame parfaite de sa campagne européenne: 82-14 et douze essais inscrits.
Que les Toulousains se rassurent: le record de la plus grosse victoire en Coupe d’Europe est toujours en leur possession. En 1998, les Rouge et Noir atomisaient les Gallois d’Ebbw Vale (108-16) et personne n’a fait mieux depuis.
Le succès le plus large des Wasps dans l’épreuve datait de l’édition précédente. Dans le nord de Londres, ils avaient humilié les Rouge et Noir (77-17) champion d’Europe en titre. C’est désormais de l’histoire ancienne. Face au Zebre, les joueurs de Coventry ont passé la barre des 80 points (82-14).
Le public de la Ricoh Arena a pu se délecter de quinze essais en cette journée inaugurale, dont trois doublés. Le plus méritant d’entre eux est assurément celui du troisième ligne italien Federico Ruzza au coeur d’un premier acte qui tournait déjà à la tragi-comédie.
Deux minutes ont suffi à Rob Miller pour trouver la première faille dans la défense transalpine. C’est aussi lui qui empoche le premier bonus de la campagne des Wasps avant même la demi-heure. Joe Cooper-Wooley, Joe Simpson, Frank Halai et Ashley Johnston complètent le festival avant l’entracte (42-14).
Aucun relâchement des locaux ne permet au Zebre d'arrêter l'hémorragie. Les Italiens ne passent pas une seule fois plus de douze minutes sans encaisser d’essai.
La cadence est parfois plus élevée, comme sur la fin du calvaire qui voit les Wasps corser la note sans aucune pitié. Six joueurs passent encore la ligne en deuxième période : Eliott Daly, Joe Launchbury, Josh Bassett, Joe Simpson encore, James Gaskell et Dan Robson qui aplatit l’essai du record.
Si les Toulousains sont sûrement ravis de voir la vilaine statistique disparaitre, ils ne seront absolument pas rassurés par la prestation de leur futur adversaire. Dimanche prochain à Ernest-Wallon, débarquera un épouvantail Jaune et Noir qui n’a pas tardé à affirmer ses hautes ambitions dans la compétition.
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