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Le Stade français reçoit jeudi soir à 20h45 les Italiens de Prato, dont ils sont venus à bout 23 à 37 au match aller (bonus offensif). L’occasion sera belle de réitérer la performance et ainsi faire l’écart en tête de la poule 5.
A Paris, depuis le drop cocasse passé par Contepomi la saison dernière face au Stade toulousain, on est un peu en froid avec les mathématiques. Par conséquent, les hommes de la capitale aiment les calculs simples, et leur situation en Amlin Challenge Cup devrait a priori les ravir.
Leur victoire en Italie, combinée avec la relative contre-performance des Grenoblois à domicile, leur a ainsi permis de prendre quatre longueurs d’avance au classement de la poule 5. Une véritable aubaine puisque Grenoble est d’ores et déjà la seule équipe encore capable de venir leur disputer une éventuelle qualification en quart de finale.
Alors pourquoi ne pas espérer prendre encore un peu plus le large. Ce sera certainement l’objectif avoué de cette quatrième journée. En espérant pourquoi pas que Grenoble trébuche chez les Exilés, Paris pourrait se trouver à une victoire bonifiée du FCG , un matelas qu’il lui faudrait défendre ensuite d’abord directement face à Grenoble, puis, on peut le supposer plus facilement, face aux Welsh à domicile.
Les Parisiens chercheront par conséquent à réaliser un carton plein contre les Transalpins. Ils devront toutefois livrer un match sérieux face à de coriaces Italiens qui leur ont donné bien du mal la semaine dernière.
Le Stade français aura dû patienter mais s’impose tout de même avec le point de bonus offensif pour la seconde fois face à Prato, score final 29-6. La route de la qualification est plus que jamais dégagée.
Déjà en position de force, Paris avait vu avant sa rencontre son horizon s’éclaircir considérablement. La raison ? La défaite infligée à Grenoble (0-28) sur réclamation des London Welsh à la suite du match aller, un joueur non inscrit sur les listes européennes ayant participé à la rencontre (le pilier Lotu Taukeiaho).
Conséquence immédiate, le FCG reculait à la troisième place de la poule 5 à huit points de Paris.
Avec une telle marge de manœuvre, le Stade français n’était plus vraiment obligé de forcer son talent, deux simples victoires contre Prato et les London Welsh leur assurant la première place, quand bien même les Isérois parviendraient à obtenir trois victoires bonifiées lors de la phase retour.
Pourtant, les hommes du duo Auradou-Laussucq se sont fait un devoir d’aller chercher ce point de bonus offensif. Il leur aura d’ailleurs fallu du temps. Avec un seul essai inscrit en première période par Guillemain (22e), ils étaient encore à la lutte à la pause, 8-6.
Le travail de sape effectué allait par la suite faire son effet, puisque l’essai de Garrault (50e) donnait suite à ceux de Sinzelle (74e) et Fainifo (76e) qui concluait la marque.
Paris s’envole, peut-être définitivement, au classement, à la faveur de ce succès. Le chemin des quarts de finales est désormais ouvert aux hommes de la capitale.
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