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Gagner face au Munster, c’était bien. Ramener quelque chose du match face aux Saracens, ce serait au moins aussi bien. C’est à Bruxelles que ça se passe.
C’est vraiment un groupe costaud dont a hérité le Racing-Métro 92.
Un double champion d’Europe en entrée, le Munster, battu 22-17 au Stade de France par des Franciliens plus impliqués que jamais dans l’épreuve.
Une tendance à confirmer lors du plat de résistance que constitue cet affrontement face aux Saracens, qui ont impressionné l’Europe entière et Edimbourg en particulier, humilié 45-0 sur sa pelouse.
« Samedi, on une belle opportunité de nous tester contre une équipe des Saracens très en forme, costaude. À nous de montrer que nous voulons être parmi les acteurs principaux de la Coupe d'Europe », ambitionne Mirco Bergamasco.
Le duel ne se déroulera pas à Vicarage Road mais au stade du Roi Baudoin, à Bruxelles. « C'est peut-être une chance pour nous puisque, eux non plus n'ont pas l'habitude d'évoluer dans ce stade », espère Bergamasco. Le match retour se déroulera lui à Nantes.
Ce sera juste après les deux matches en décembre face à Edimbourg, le dessert et demi-finaliste l’an dernier.
A Bruxelles, le Racing-Métro 92 a subi la loi de Saracens supérieurs (30-13), qui récoltent une deuxième victoire de rang. Face à la machine anglaise, les Franciliens payent une première période médiocre.
Le premier match de l’histoire de la H Cup disputée en Belgique est revenu aux Saracens, supérieurs dans tous les domaines face au Racing. Pas vraiment une surprise, tant les Anglais avaient impressionné il y a une semaine à Edimbourg (45-0). Mais un probant succès face au Munster (22-17) laissait espérer une résistance plus coriace des joueurs de Gonzalo Quesada.
Ils ont d’abord réussi à prendre la marque les premiers, un court instant de bonheur vite oublié (3-3, 8e) dans un duel animé entre deux ouvreurs du XV d’Angleterre, le joker du Racing Olly Barkley et Charlie Hodgson. Ils ont aussi eu la première occasion d’essai, Benjamin Fall échouant de quelques centimètres à aplatir dans le très court en-but du pré du Roi-Baudoin. Après, on ne voit plus que du rouge et noir, le talonneur sud-africain Shalke Brits surtout, omniprésent, qui perce et sert Chris Wyles dans un parfait tempo pour le premier essai. Le second est l’œuvre du deuxième-ligne international Steve Borthwick, en conclusion d’une autre action parfaitement maitrisée. Le Racing est sonné, étouffé et perd Bernard Leroux pour dix minutes juste avant la pause (20-3).
La deuxième période semblait partie pour un même scénario, écrit par des Saracens intraitables en défense, inspirés en attaque. Le grand mérite du Racing aura été de ne jamais baisser les bras. Le turn-over de l’heure de jeu produit même un temps son petit effet. Hernandez et Imhoff dansent un tango argentin jusqu’en terre promise. Germain poursuit l’effort et ramène les siens à dix longueurs (23-13, 69e). L’espoir renaît. Puis s’éteint quand Will Fraser clôt le suspense et la marque en s’infiltrant dans une brèche béante.
La petite réaction en deuxième période ne consolera pas Gonzalo Quesada, qui sait qu’un bonus défensif aurait été une récolte très intéressante avant le match retour qui se disputera lui à Nantes mi-janvier. Un mois plus tôt, le Racing affronte par deux fois d’Edimbourg, demi-finaliste surprise la saison passée. Un sans-faute contre les Ecossais est requis pour maintenir l’espoir d’un quart de finale.
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