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Choc 100% Top 14 pour cette demi-finale qui enverra un club français à Dublin le 17 mai prochain. Perpignan à l’avantage d’Aimé-Giral, le Stade Français celui d’être porté par une meilleure dynamique.
C’est la dernière chance pour Aimé-Giral de s’enflammer et le public catalan ne va pas rater ça.
Vendredi, pour la première demi-finale de Amlin Challenge Cup, Perpignan va s’enfiévrer avec la réception du Stade Français en rêvant de Dublin, du 17 mai, et d’une saison encore récupérable.
Une seule issue, un titre européen, doublé d’une qualification pour la prochaine H Cup.
Le funeste destin en championnat et les ambitions européennes sont partagées par son adversaire parisien, dont l’histoire d’amour avec l’épreuve qui dure depuis trois ans tarde à se concrétiser.
Une finale en 2010 perdue de justesse face aux Harlequins (18-19), une déception aussi grande en demie face à Toulon en avril dernier (29-32)… Pas rancunier, le Stade Français s’est servi de la Amlin pour relancer sa fin de saison, avec ce quart de finale remporté haut la main et les cœurs à Bath (36-20).
Ce sont maintenant les espoirs de Perpignan que les Parisiens veulent doucher. Pour espérer jouer à Dublin le 17 mai une deuxième finale de Amlin Cup.
Pour mieux retrouver le H Cup, trois longues années après.
Points clés
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Le Stade Français Paris a marqué en moyenne 35 points par match dans ce tournoi cette saison et 30 de plus lui permettraient de franchir la barre symbolique des 1,500 points dans ce tournoi.
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Perpignan a gagné en moyenne 606 mètres par match dans le tournoi cette saison, plus qu’aucun autre club dans une compétition de l’ERC.
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Paris a perdu deux de ses trois derniers matchs face à un adversaire français (Grenoble et Toulon) dans cette compétition.
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Adrien Planté et Francis Fainifo font partie des meilleurs marqueurs d’essais en Amlin Challenge Cup cette saison, avec six chacun (à égalité avec deux autres joueurs).
- Paris effectue sa troisième apparition consécutive en demi-finale d’Amlin Challenge Cup, atteignant la finale en 2011 mais s’inclinant à ce stade de la compétition l’an passé.
Le club parisien s’est offert une deuxième finale de Amlin Cup en trois ans en réalisant l’exploit d’aller gagner à Aimé-Giral (25-22). Le Stade Français ira défier le vainqueur de l’autre demi-finale entre le Leinster et Biarritz, le 17 mai au RDS Stadium.
Les visages tristes à pleurer des Catalans au coup de sifflet final en disent long sur leur détresse. Leur saison s’est terminée sur une dernière fausse note qui a laissé Aimé-Giral sans voix. Celle des parisiens vient de s’offrir un dernier rebond, presque inespéré, et un voyage à Dublin, dans trois semaines, pour la finale de la Amlin Cup, la deuxième de leur histoire après celle perdue face aux Harlequins (18-19) en 2011.
Dans la voix de Jérôme Porical, évident homme du match, il y a de l’émotion, autant pour le plaisir de la victoire que pour la peine d’éliminer le club qui l’a vu grandir. « C’est mon stade, mon club formateur. C’est toujours particulier de jouer ici pour moi », s’émeut-il sur France 4 avant de souffler : « Ils ont encore une chance d’être européen si si Clermont ou Toulon gagne la H Cup. »
Il leur souhaite de tout son cœur mais il est devenu Parisien l’été dernier et n’a eu aucune pitié pour ses anciennes couleurs. Vingt points dont deux pénalités dans les dernières minutes qui valident le billet pour Dublin. Et deux pénalités dont il se souviendra, la première de près de 60 mètres, la seconde qui heurte deux poteaux avant de délivrer les Parisiens, qui enchaînent un quatrième succès de rang, dont trois à l’extérieur.
« C’est beau parce qu’on n’a que ça a joué en cette fin de saison. C’est norme, sourit Porical. On va jouer une finale, ça risque d’être compliqué, surtout si c’est face au Leinster. Mais on va déjà savourer ce match », avoue Porical.
Il a trois semaines pour préparer le voyage au RDS Stadium, avec quelques bons souvenirs en référence, comme la solidité de la conquête parisienne à Perpignan, qui a permis à son pied adroit de faire oublier les deux essais de Guirado et Hook.
Les quatre points d’écart à la pause sont effacés grâce à un essai de David Lyons, servi remarquablement par Porical après une percée destructrice. Puis l’arrière parisien usait de sa botte pour propulser le Stade Français en finale de Amlin Cup.
Ils auraient pu finir leur saison en Catalogne ce soir en abandonnant le dernier objectif d’une saison pénible. Elle pourrait finalement s’achever en apothéose à Dublin. A Perpignan, on va maintenant suivre très attentivement les demi-finales de H Cup ce week-end. Si jamais Clermont et Toulon devaient se qualifier pour la finale du 18 mai, au moins Perpignan, 7e du Top 14, sera-t-il assuré d’un billet pour la prochaine H Cup. Ce qui ne sera le cas du Stade Français qu’en cas de premier titre européen dans trois semaines.
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