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C’est un mystère toujours pas élucidé dans l’histoire des tournois de l’ERC de savoir pourquoi le Stade Français Paris n’a pas remporté de titre européen.
Les Parisiens ont atteint les finales de la H Cup de 2001 et de 2005, et comptent sur l'Amlin Challenge Cup cette saison pour garder leurs espoirs intacts de disputer le H Cup la saison prochaine.
Leur parcours en Top 14 n'a pas été brillant cette saison et ils se placent en 10e position, à savoir à 16 points de la troisième place, là où se situe Montpellier. La transition n'a pas été des plus faciles pour le nouvel entraîneur principal Michael Cheika, qui a rejoint le club après avoir quitté Leinster l'été dernier.
Montpellier s'est échauffé pour son nouveau déplacement à Paris en battant le Stade Français 29 à 23 à domicile le 27 mars dernier, encore que les Héraultais ont dû s'incliner au Stade Charléty en octobre 2010 sur un lourd score de 30 à 13.
François Trinh-Duc et le capitaine Fulgence Ouedraogo ne seront pas là pour diriger les opérations des visiteurs et le capitaine Fulgence Ouedraogo, tandis que les hôtes parisiens seront menés par le capitaine italien Sergio Parisse qui comptera des stars dans ses rangs comme Pascal Papé, Tom Palmer, Rodrigo Roncero et James Haskell à ses côtés dans un pack ultra solide.
Le Stade Français Paris vient de s’assurer une place en demi-finale de l’Amlin Challenge Cup après une victoire palpitante 32 à 28 face à Montpellier vendredi soir au Stade Charléty.
Les Parisiens poursuivent leur chemin en Europe et se retrouveront face aux champions de France de l'ASM Clermont Auvergne dans le dernier carré mais cette victoire de quart de finale était loin d'être évidente.
Montpellier, qui se situe en 3e position, soit sept rangs de mieux que Paris avec 16 points d'écart en Top 14, s'est vite imposé en début de partie en menant 16 à 0 au bout de 21 minutes de jeu grâce notamment à un essai placé par Giorgi Chkhaidze et trois tirs de pénalité de la botte du demi de mêlée inspiré Benoit Paillaugue.
Chkhaidze le troisième ligne aile côté ouvert s'est faufilé au-delà de la ligne parisienne après les efforts savamment combinés des arrières et des avants montpelliérains pour laisser la défense parisienne en sous effectif et dominée, et faire taire la foule de supporters parisiens jusque-là bruyante.
Cet avantage substantiel semblait pouvoir se prolonger davantage avant qu'un tournant cruel ne vienne chambouler les plans des Héraultais et redonner aux Parisiens de la vigueur et l'ascendant de la partie.
Une percée magnifique de Paillaugue a été suivie par une passe superbement exécutée et synchrone par le numéro Marc Giraud à son ouvreur Raphaël Lagarde a été entâchée par la suite par les prouesses du Stade Français
quelques minutes après. Après une interruption abrupte dans la progression du ballon, l'arrière écossais Hugo Southwell a récupéré le ballon, feinté un défenseur montpelliérain et débordé un autre sur sa lancée avant d'atteindre la ligne 80 mètres plus loin en sprintant.
Julien Dupy a ajouté la transformation avant que les Parisiens ne décrochent un deuxième essai trois minutes plus tard avec une finition encore impécable. Un bon travail de soutien de Pierre Rabadan a permis au flanker du petit côté de plonger de l'autre côté de la ligne, à 15 m à droite des perches suite à un travail impressionnant de la star des Sevens anglais Ollie Phillips.
Malgré ces deux essais inscrits en un claquement de doigts, Montpellier menait encore 19 à 12 à la pause mais le Stade Français a dominé la plupart de la deuxième période.
En l'absence de Paillaugue sorti sur blessure, Lagarde a accru l'écart de 10 points face aux visiteurs mais un essai de pénalité puis un quatrième essai signé par le remplaçant Antoine Burban ont redonné au Stade l'avantage 29 à 22 au bout d'une heure de jeu.
Montpellier a riposté avec deux autres beaux tirs de pénalité de Lagarde pour réduire l'écart à un point et assurer une fin à suspens en direct du Stade Charléty.
Mais c'est la pénalité réussie par Lionel Beauxis qui a écarté Montpellier de la course car à moins d'un essai, il ne restait plus de temps à Montpellier pour battre le Stade Français, comme on aurait pu le croire en début de partie, et la défense parisienne a tenu bon sous une pression intense dans les cinq dernières minutes.
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