Rien n’est facile depuis l’automne pour le club francilien. La venue d’Edimbourg pouvait maintenir l’élan initié lors du derby le week-end dernier. Elle devait surtout permettre au Racing de continuer de croire en ses minces chances de qualification.

Missionaccomplie. Pas forcément avec brio, certainement pas avec la même aisance que les Saracens (45-0) et le Munster (33-0). Les Parisiens ne prennent d’ailleurs pas un point de bonus offensif que ses adversaires ont eux glané face aux Ecossais. Mais après deux mois complètement manqués, ils se satisfont déjà la précieuse victoire.

Le premier événement du match survient dès la première minute avec, enfin, les trois premiers points d’Edimbourg dans cette campagne européenne inscrits par Greig Laidlaw.

Il passera une autre pénalité à l’autre bout de ce premier acte, insuffisant face à Barkley au pied et l’essai du virevoltant Argentin Juan Imhoff, qui permettent au Racing d’aller se réchauffer avec un petit pécule d’avance (11-6).

Une juste récompense au vu de leur mainmise sur le match. La conquête offre de bons ballons exploités avec enthousiasme mais maladresse par les joueurs de Gonzalo Quesada.

C’est plus compliqué après la pause. La défense est heureusement très vigilante, récupère des ballons importants devant sa ligne. Et inverse la pression. Au bout d’une action à nombreux temps de jeu, Eddy Ben Arous aplatit le second essai des locaux.

Quatre points au compteur, c’était le minimum requis pour rester en vie. La victoire du Munster sur les Saracens (15-9) relance même le suspense dans cette poule avec trois équipes à deux points.  

Pour qu’il reste entier, les Parisiens devront absolument vaincre dans la capitale écossaise vendredi soir prochain, pour passer les fêtes au chaud avant un mois de janvier capital.