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La qualification presque en poche après trois succès initiaux, le RCT ne veut pas ralentir le rythme lors de la réception de Sale avec l’objectif de recevoir son quart de finale au stade Mayol.
Qui va bien pouvoir arrêter Toulon ? Les Sale Sharks auront bien du mal à être ceux-là dimanche sur la Rade, huit jours après avoir perdu sur leur pelouse (6-17) face au même adversaire.
Irrésistible depuis le début de saison, l’armada varoise ne s’autorisera aucun relâchement malgré une position plus que confortable dans cette poule. Sorti vainqueur de ses deux déplacements en terre britannique, Montpellier est désormais son seul rival.
Bernard Laporte aura rappelé à ses joueurs que pour jouer un quart de finale au stade Mayol, un parcours sans-faute est exigé puisque quatre autres équipes sont encore invaincues. Pour la deuxième manche face aux Anglais de Sale, l’entraîneur toulonnais a surtout fait tourner devant où les inattendus Jenkins et Kennedy sont titulaires.
Un petit coup d’œil sur le banc toulonnais témoigne de la force de frappe du club : Bruno, Sheridan, Suta, Fernandez-Lobbe, Bastareaud, Wilkinson et Shaw. De quoi aller chercher un bonus en fin de match. Si ce n’est déjà fait avant.
Les Varois poursuivent leur parcours sans faute. Ils ont écrasé les Anglais de Sale (62-0) pour reprendre la tête de la poule à Montpellier. Et se rapprocher sérieusement d’un quart à la maison.
A chacune de ses sorties, Toulon se positionne un peu plus comme un candidat au titre très crédible. Dans un stade Mayol où ils espèrent bien recevoir en quart de finale, ils ont laminés méthodiquement le dernier du championnat anglais, neuf essais à la clé et un bonus empoché avant l’heure de jeu.
Le doute n’a pas existé longtemps, mais il a existé. A quatre reprises, un Toulonnais s’est affalé dans l’en but de Sale. Une vidéo récalcitrante ou un en-avant ont retardé l’inexorable, avant que Jean-Charles Orioli ne trouve enfin la faille et ouvre la brèche.
Avec leur seul courage à opposer à la machine de guerre provençale, les Anglais craquent une deuxième fois avant la pause, troués par un Michalak virevoltant. Et une troisième juste après avec l’essai de Van Niekerk.
L’objectif du jour, le bonus offensif, est décroché à la 50e minute par Davit Kubriachvili, récompensant l’orgie de jeu proposée par la troupe de Bernard Laporte, impressionnante aux quatre coins du terrain, noyant son adversaire sous une marée rouge dont le ressac n’a jamais cessé.
Asphyxiés, les Anglais ouvrent ensuite les portes en grand. Steffon Armitage s’y engouffre d’abord, imité par son frère Delon puis Van Niekerk (50-0, 66e).
L’humiliation est depuis longtemps actée et le dernier quart d’heure est un calvaire pour Sale, qui voit deux dernières vagues arriver. En bout de ligne, Rudi Wulf puis David Smith concluent la démonstration.
Toulon rejoint ainsi les Harlequins et Clermont dans la case des dernières équipes invaincues du tournoi après quatre matches. Son futur adversaire alors sera condamné à l’exploit face à une armada toulonnaise qui fait trembler l’Europe entière. A commencer par les Cardiff Blues, prochain adversaire du RCT à Mayol, qui voudra éviter de prendre la même correction reçue par Sale.
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