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Après sept années d’absence, Grenoble retrouve la Amlin Cup avec des ambitions aussi élevées que son niveau de jeu depuis le début de saison en Top 14.
Les Isérois pointent au cinquième rang alors qu’ils sont promus.
C’est surtout sur leur pelouse du stade Lesdiguières qu’ils ont impressionné : Perpignan, le Racing-Métro et le Stade Français en sont tous repartis battus. Pour le denrier nommé, il faudra pourtant revenir puisque les deux équipes sont dans cette poule 5.
Mais ce promu a recruté malin et expérimenté. Le voilà guidé par le troisième-ligne Shaun Sowerby, en provenance de Toulouse ; à l’ouverture, Nicolas Laharrague, neuf années passées sur les terrains d’Europe.
Bref, cela risque d’être compliqué pour la formation toscane d’Alberto Chiesa, qui n’a plus connu la victoire depuis onze matches et un succès sur Connacht en 2010.
A chacun ses priorités, et les Grenoblois n’en avaient a priori pas fait une de leur participation à l’Amlin Challenge Cup.
A l’instar des Montois, les Isérois avaient donc largement remanié leur équipe de départ pour leur entrée en lice sur la scène européenne, après un excellent début de championnat. Les Italiens, leaders de l’Eccellenza italienne avec trois victoires bonifiées en autant de matchs, allaient certainement proposer un test intéressant aux hommes de Fabrice Landreau.
Ce test, les Isérois allaient le passer, en outre avec une marge confortable, puisqu’ils glanaient un point de bonus défensif dès la 34e minute de jeu grâce à un troisième essai (de pénalité). Avant cette récompense précoce, Mathieu Nicolas (6e) et Clément Darbo (26e) avaient par deux fois franchi la ligne d’en-but italienne. Le demi de mêlée se chargeait également des transformations et portait le score à 19 à 3 à la pause, Riccardo Della Rossa ayant inscrit une pénalité pour les siens (10e).
La mi-temps n’allait en rien calmer les ardeurs de Grenoblois déchainés. Dès la 42e, Rudi Coetzee plantait une banderille, rapidement imité par Antony Hegarty (49e), puis Flavien Nouhaillaguet (59e), Grégory Fabro (67e), Alexandre Pollard (70e), jusqu’à la fin du festival offensif conclu par Jonathan Pélissié (77e). Les équipes se séparaient sur le score sans appel de 59 à 3 pour le FC Grenoble.
L’entrée en matière est donc réussie pour le club isérois qui confirme sa forme du moment et engrange cinq points avant d’aller affronter le Stade français le week-end prochain. Les Italiens effectuent en revanche un voyage à vide, ils auront l’occasion de se rattraper à domicile le 20 octobre face aux London Welsh.
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