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Dans la cible des Rouge et Noir avant le double affrontement avec les Italiens du Zebre
Dans la cible des Rouge et Noir avant le double affrontement avec les Italiens du Zebre, deux victoires au minimum, bonifiées si possible. Pas si simple, surtout à Parme dès ce samedi (15h).
Pour les joueurs d’Ugo Mola, la situation serait beaucoup plus confortable sans cet essai de Nathan Hugues à la dernière minute, qui avait permis aux Wasps d’arracher le nul à Toulouse le 23 octobre dernier (20-20).
Elle pourrait l’être encore davantage si le quadruple champion d’Europe avait conservé une avance acquise à la pause du match d’ouverture au Connacht (21-23).
Mais après deux journées, voilà finalement déjà le Stade Toulousain en position bien délicate dans cette poule 2, à sept longueurs des Wasps. L’écart pourrait se réduire à l’issue de ce deuxième bloc européen. À condition d’un sans-faute face au Zebre.
Au vu de leur début de parcours dans la compétition, la tâche ne parait insurmontable. Les Italiens ont subi deux défaites record, encaissant 134 points en deux rencontres.
En légers progrès mais encore inconstants, les Toulousains entendent faire aussi bien que leurs rivaux. Ils auront aussi remarqué qu’en PRO12, s’ils ont perdu tous leurs matchs à domicile, les Transalpins privent souvent leurs visiteurs de ce bonus que le Stade vient chercher à Parme.
Les Rouge et Noir se souviennent aussi qu’il y a trois ans, ils avaient oublié de prendre ce précieux bonus en Italie, obligés en conséquence de jouer leur quart de finale à l’extérieur, au Munster, où ils avaient sèchement éliminés.
Points clés
- Ce sera la 3ème rencontre entre ces 2 équipes en compétition européenne après s’être déjà croisé lors de la phase de poules de la Champions Cup en 2013/2014. Toulouse avait remporté les 2 matchs.
- Toulouse n’a encaissé que 6 points maximum lors de chacune de ces 2 rencontres, inscrivant un total de 54 points en cumulé sur les 2 matchs.
- Zebre a gagné 3 de ses 5 derniers matchs européens face à un adversaire français, mais n’en a cependant jamais battu en 4 tentatives en Champions Cup.
- Zebre a eu la possession du ballon en moyenne 11 minutes et 3 secondes par match en Champions Cup cette saison, total le plus faible.
- Joe Tekori a réussi 6 passes après contact dans la compétition cette saison, seul Louis Picamoles en a réussi plus (8).
Fin de série pour les Rouge et Noir qui n'avaient plus remporté de match en Champions Cup depuis plus d'un an. Sous un épais brouillard, ils ont dompté le Zebre (36-6) lors d'un match qui a duré... 64 minutes.
Fin de série pour les Rouge et Noir qui n’avaient plus remporté de match en Champions Cup depuis plus d’un an. Sous un épais brouillard, ils ont dompté le Zebre (36-6) lors d’un match qui a duré… 64 minutes.
Le quadruple champion d’Europe n’avait plus remporté de rencontre dans la compétition depuis le 21 novembre 2015. Après six tentatives infructueuses – dont la défaite au Connacht et le nul face aux Wasps cette saison -, Toulouse a brisé la malédiction en dominant sans trop forcer le Zebre. Et tant pis si c’est lors d’un match qui a tout juste passé l’heure de jeu, limite légale pour entériner le résultat.
Décalé en après-midi par peur du brouillard en soirée, il a tout de même enveloppé le stade Sergio-Lanfranchi de Parme, où les Rouge et Noir ont fini par voir la lumière. Mais après 64 minutes de jeu, l’arbitre, Ian Davies, a décidé en toute logique de mettre fin au supplice des (télé)spectateurs voire des joueurs, qui avaient tous du mal à savoir où le ballon se trouvait.
Il n’a pas fallu plus d’un quart d’heure aux joueurs d’Ugo Mola pour prendre les devants, grâce au premier essai européen d’Arthur Bonneval (8-6, 16e). La belle résistance italienne s’est ensuite effritée. En vingt minutes, les dernières de la première période, Gaël Fickou, Joe Tekori et Yoann Huget offrent avant la pause le point de bonus offensif aux Toulousains.
Le cinquième essai qui est celui du doublé pour Arthur Bonneval sera donc le dernier d’une partie, avortée peu après l’heure de jeu. Peut-être un soulagement pour les Italiens qui prenaient l’eau dans le brouillard. Le minimum requis pour les Toulousains, une victoire bonifiée, qui semblait définitive avant l’interruption de jeu.
Ils viseront exactement le même résultat samedi prochain à Ernest-Wallon pour continuer leur remontée et conserver tous leurs espoirs de qualification. En attendant le choc demain entre les Wasps et le Connacht, le club haut-garonnais se replace provisoirement en deuxième position, un point devant les Anglais, un autre derrière les Irlandais. Les Toulousains ont repris une partie de leur destin en mains.
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