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Vainqueur à Belfast en octobre (23-13), le double tenant du titre doit absolument confirmer sa supériorité sur son adversaire irlandais samedi. Pour valider son billet pour les quarts et espérer le jouer dans son stade fétiche.
On se souviendra longtemps de l’émotion qui a empli les tribunes du stade Mayol samedi dernier. Les fans varois en attendent d’autres samedi, forcément plus joyeuses. Elles naitront d’un succès que le RCT appelle de tous ses voeux, pour deux raisons principales: s’assurer une place en quart de finale d’abord; rester en course pour une place parmi les quatre meilleurs premiers ensuite, futurs hôtes desdits quart de finale. C’est en passant par cette case que Toulon a conquis ses deux premiers titres européens.
Les joueurs de Bernard Laporte seront privés notamment de Bakkies Botha ou de Juan-Martin Hernandez, excellent la semaine dernière face au Racing (32-23) mais non qualifié en Champions Cup. Son compatriote Nicolas Sanchez devrait guider des troupes avides d’une victoire bonifiée (malgré l’épidémie de grippe qui a touché cette semaine notamment les lignes arrières), qui leur assurerait la première place de la poule.
Un dernier succès face aux Scarlets samedi et le RCT retrouverait une troisième année consécutive un quart à la maison. Le prochain obstacle sur sa route est donc l’Ulster, dernier de la poule avec une seule victoire au compteur.
Vainqueurs poussifs le week-end dernier à Trévise (24-20), les Nord-Irlandais ne sont pas encore mathématiquement éliminés. Mais comme le dit le centre Stuart Olding, l’Ulster veut surtout se relancer dans la quête capitale d’une place dans le Top 6 en fin de saison en Ligue Celtique, synonyme de qualification pour la prochaine Champion Cup.
Ses deux dernières éditions ont été remportées par le RCT, ce qui force l’admiration du jeune joueur international. « Le match aller est sans doute le plus dur que j’ai jamais joué. C’est incroyable de jouer contre le double champion d’Europe et le meilleur club du monde et c’est vraiment le genre de match que vous voulez jouer. » Celui-là, en plus, se disputera sur une pelouse où jamais Toulon n’a perdu en Coupe d’Europe. Et n’entend pas commencer samedi.
Faits de match
- L’Ulster Rugby a remporté ses 2 derniers déplacements en France, après n’avoir gagné aucun de ses 14 précédents déplacements sur le sol français.
- De son côté, Toulon a remporté ses 13 matches à domicile dans la compétition.
- Les clubs français ont gagné leurs 4 dernières confrontations face à des adversaires irlandais, avec une marge moyenne de 12 points.
- L’opposition entre ces 2 équipes lors de la 2e journée a vu 23 turnovers gagnés par les 2 équipes (Ulster 12, Toulon 11). Une seule confrontation a vu plus de turnovers remportés lors d’un seul match dans le tournoi cette saison.
- Un seul joueur a battu plus de défenseurs que Craig Gilroy (13 sur 33 ballons portés cette saison).
Grâce à son impressionnante victoire sur l’Ulster (60-22), huit essais à la clé, le double tenant du titre ne peut plus être rejoint en tête de la poule 3. Le RCT est le premier club à valider sa présence pour les quarts de finale début avril.
Toulon sera bien un candidat à sa propre succession au printemps. Il ne reste lui reste aujourd’hui qu’une seule inconnue à résoudre: où jouera-t-il son quart de finale? La question est d’importance puisque c’est au Stade Mayol qu’ils ont joué et gagné leur premier match de phase finale lors de leurs deux sacres européens. L’argument sera amplement suffisant pour motiver les troupes samedi prochain lors du voyage au pays de Galles pour défier les Scarlets. Si Toulon rejoue une partition de la même qualité que celle jouée samedi face à l’Ulster, les Gallois, éliminés, auront bien du mal à les priver de ce bonheur.
L’Ulster n’était pas encore éliminée au coup d’envoi de son match à Mayol. Et l’essai très précoce de Nicolas Sanchez au terme d’une percée tranchante a réveillé leurs ambitions. Deux essais de Paddy jackson et Mike McComish les ramènent presque à hauteur (13-10, 20e). Mais comme souvent, la machine s’est lentement mise en route, le temps d’user les patiences et les forces adverses. Deux actions fulgurantes guident Bryan Habana puis Mathieu Bastareaud à l’essai avant la pause (27-10).
Après, c’est le début du festival. Le ballon vole de mains en mains, d’une aile à l’autre, sans discontinuer. Les arrières grippés deux jours plus tôt n’ont jamais été aussi fringants, on voit des talonneurs qui courent et des piliers qui plongent dans l’en-but. Martin Castrogiovani inscrit ainsi l’essai du bonus (49e), qui libère totalement les joueurs de Bernard Laporte. Steffon Armitage passe deux fois la ligne et Mamuka Gorgodze est à la conclusion d’une action de très grande envergure (55-10, 65e).
L’écart prend des proportions abyssales, heureusement pour l’Ulster légèrement comblé par l’essai de Jard Payne, suivi d’un dernier pour l’Ulster de Lewis Stevenson. Mais Toulon tient à avoir le dernier mot. Il est pour Steffon Armitage. Le meilleur joueur européen de la saison dernière signe un triplé qui permet au RCT d’atteindre la barre des 60 points. De quoi sûrement impressionner les Scarlets, derniers adversaires de Toulon dans cette poule.
« On a réalisé une grosse performance collective. On a fait ce qu’on devait faire face à une belle équipe de l’Ulster, qui nous a posé des problèmes. On s’attend à la même chose au pays de Galles la semaine prochaine mais on ira avec confiance chercher ce quart à la maison », jure Leigh Halfpenny sur beIN. S’ils y parviennent, les Toulonnais seront forcément favoris de ce quart sur une pelouse où ils ont remporté samedi leur quatorzième match d’affilée sans y avoir jamais connu la défaite.
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