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Sèchement vaincu par les Harlequins lors de la première journée d’European Rugby Challenge Cup, le Stade français devra impérativement se racheter avec un carton plein contre les Timisoara Saracens, jeudi soir à 20h.
L'équipe parisienne qui s'était déplacée au Stoop de Twickenham la semaine dernière avait vraiment fière allure. Elle n'en a tombée que de plus haut. Les Parisiens n'ont pas fait le poids face aux derniers finalistes de la compétition, et sont rentrés en France les valises pleines.
Une grosse désillusion, et surtout un zéro pointé qui fait mal à la tête. Reste désormais à voir si cette claque aura eu raison des ambitions parisiennes dans la compétition.
Car si le club de la capitale a les moyens de voir loin, il faudra forcément rattraper le fiasco londonien à un moment ou un autre. Comme l'avait par exemple fait Montpellier l'an passé, contre ces mêmes Harlequins, avant de croiser à nouveau le fer avec les Anglais en finale, pour le résultat que l'on sait.
Mais bien avant de se projeter si loin, il faudra d'abord soigner la réception des Timisoara Saracens, dont il s'agira jeudi du premier déplacement de son histoire sur la scène européenne.
Autant dire que contre une équipe aussi inexpérimentée, le Stade français ne devra pas faire les choses à moitié. Les Parisiens, qui feront sans doute tournée une partie de leur effectif, possèdent cependant une marge suffisante pour ne pas être inquiéter.
Mieux encore, ils n'auront d'autre choix que d'empocher contre les Roumains une victoire à cinq points, ce que ne manqueront pas de faire leurs rivaux quand viendra leur tour.
Bonus offensif obligatoire pour Paris donc, sauf à avoir d'ores et déjà fait une croix sur la Challenge Cup.
Opposé aux modestes Roumains de Timisoara, le Stade français s’est imposé à domicile sur le score de 27 à 0. Les Parisiens empochent le bonus offensif.
Personne n'était réellement inquiet pour l'équipe de Gonzalo Quesada. Pas même le technicien argentin, qui avait décidé de faire quelque peu tourner son effectif, donnant du temps de jeu à quelques jeunes du cru.
Etaient ainsi alignés les Panis, De Giovanni, Fartass ou Millet. Une belle occasion pour la relève de se montrer face à une opposition largement à la portée du club de la capitale.
La rencontre fut pourtant bien moins enthousiasmante qu'on aurait pu attendre. Les supporters parisiens auraient certainement aimé un score fleuve, il n'en fut rien. Même si la victoire n'a jamais semblé pouvoir échapper à leur équipe favorite.
Les Parisiens démarraient pied au plancher, avec un essai de Plisson dès la deuxième minute, puis une pénalité de Steyn (9e, 10-0). Fartass aplatissait un deuxième essai (16e), suivi par Camara (19e, 22-0), et on croyait le Stade français lancé vers une démonstration.
Sauf que le score n'évoluait plus jusqu'à la pause. Pire, jusqu'à la 53e minute et l'essai de Nicolas (27-0), le quatrième synonyme de bonus offensif. Et de fin du récital, puisque les Parisiens finissaient en roue libre et n'allaient plus faire évoluer la marque.
Le Stade français s'impose, empoche cinq points et assure le principal. Force est d'avouer néanmoins que le public est resté sur sa faim.
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