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Le seul quadruple lauréat de l'épreuve, sans finale depuis 2010, aimerait retrouver le lustre de ses glorieuses années. Le parcours débute au Connacht, champion de PRO12 en titre et nouvel ambitieux européen.
Le seul quadruple lauréat de l’épreuve, sans finale depuis 2010, aimerait retrouver le lustre de ses glorieuses années. Le parcours débute au Connacht, champion de PRO12 en titre et nouvel ambitieux européen.
Cela fait quelques saisons déjà que le Stade Toulousain ne s’élance plus dans la compétition dans le groupe des favoris. Les trois dernières années de l’ère Novès comme la première d’Ugo Mola à la tête des Rouge et Noir ont été décevantes, avec un seul quart de finale depuis 2012.
Ils devront montrer un autre visage que celui de ces mornes campagnes pour espérer revoir le printemps européen. Le visage entrevu à Marcel-Michelin ce week-end pourrait sans doute leur permettre de débuter idéalement leur campagne lors d’un voyage périlleux au Sportsground de Galway.
« Nous avons été solides face à Clermont. Nous avons réalisé une bonne performance même si nous n'avons pas réussi à gagner. Nous avons souvent été critiqués ces derniers temps, mais le groupe travaille dur durant la semaine. Avec cette prestation, je pense que nous avons créé une bonne dynamique pour le prochain match de Coupe d'Europe », espérait Grégory Lamboley dimanche en Auvergne.
Le Connacht aussi vient de retrouver une belle dynamique, en gagnant en plus. Après trois revers initiaux, le champion de PRO12 vient d’enchainer deux succès probants, le dernier face à l’Ulster (30-25), invaincu jusque-là.
Ce n’était que la deuxième fois en 21 tentatives que le Connacht venait à bout de son rival irlandais, la première pour Pat Lam, son entraîneur. « On a montré beaucoup de caractère après une semaine perturbée par de nombreux forfaits. On a eu foi en notre jeu jusqu’au bout. Un match idéal pour préparer la réception de Toulouse. J’ai hâte d’être à samedi », s’impatiente-t-il.
Les Toulousains se souviendront en entrant sur la pelouse du Sportsground qu’ils n’y ont jamais perdu, remportant leurs deux matchs au Connacht en 2011 et 2013. Deux larges victoires (37-9 et 36-10) qui ne sont plus aujourd’hui que de bons souvenirs. Avant d’accueillir les Wasps, Toulouse aimerait bien en ramener un autre de Galway.
Points clés
- Ces équipes se sont rencontrées 4 fois sur la scène européenne, en phases de poules de la Coupe d’Europe 2011/2012 et 2013/2014; Toulouse compte 3 succès, le Connacht un.
- Les 3 victoires de Toulouse face au Connacht se sont toutes soldées sur un écart de 20 points ou plus, tandis que le succès du Connacht en 2013 n’a vu que 2 points d’écart.
- C’est la 1ère apparition du Connacht en Champions Cup depuis la saison 2013/2014, lorsqu’il avait gagné 3 de ses 6 matchs.
- Toulouse a perdu ses 4 derniers déplacements dans la compétition mais n’a jamais connu la passe de 5 dans le tournoi.
- Toulouse a effectué en moyenne 20.3 passes après contact par match dans la compétition la saison passée, soit 3 de plus par match que n’importe quelle équipe.
Battus de justesse au Connacht, les Rouge et Noir ne se consoleront pas du point de bonus défensif ramené (23-21) dans une rencontre qu'ils ont d'abord dominée. La situation, déjà, se complique.
Battus de justesse au Connacht, les Rouge et Noir ne se consoleront pas du point de bonus défensif ramené (23-21) dans une rencontre qu’ils ont d’abord dominée. La situation, déjà, se complique.
À sa grande époque, celle où le Stade Toulousain dominait l’Europe, jamais il n’aurait laissé son adversaire revenir avec dix points d’avance. C’est pourtant le pécule que possédait les joueurs d’Ugo Mola à la pause avant de perdre pied et ce match tout à fait à leur portée.
Au Sportsgorund de Galway, le mêlée fermée toulousaine a pourtant d’abord pris le dessus, plutôt nettement. Elle offre trois pénalités à la botte habile de ses buteurs, Sébastien Bézy d’abord puis Florian Fritz à longue distance.
De quoi piquer l’orgueil des locaux qui vont vite inverser la tendance. Un essai en bout de ligne de Niyi Adeolokun après un contre assassin et une pénalité de Jack Carty offre un court moment l’avantage au Connacht (11-9, 28e). Mais Yann David puis Jean-Marc Doussain après une percée de Huget placent les Toulousains devant à mi-parcours (21-11).
Ils ne marqueront plus un point. Les Irlandais imposent leur jeu, leur physique, usent celui des Rouge et Noir. En dix minutes Tieman O-Halloran puis Bundee Aki au terme d’un énorme temps fort, coupent à leur tour la ligne. La transformation de Craig Ronaldson sera celle de la gagne malgré dix dernières minutes pleines de nervosité et de suspense.
Elles ne changeront pas le destin de ce match perdu par les Toulousains, déjà en difficulté dans l’épreuve avant de recevoir l’épouvantail des Wasps la semaine prochaine. Le Connacht voudra à tout prix capitaliser son précieux succès du jour face aux italiens du Zebre.
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