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Les deux candidats français de cette poule 1, déjà sans espoirs de qualification, vont pouvoir lâcher les chevaux et faire plaisir au public d’Oyonnax, sur sa faim après la cruelle défaite face à l’Ulster.
Après une première période flamboyante où les Oyomen n’ont jamais laissé respirer les Irlandais, ils se sont ensuite écroulés, laissant l’Ulster lui griller la politesse dans les derniers instants d’une rencontre qui aurait pu déboucher sur le premier succès de l’histoire de l’USO en Champions Cup.
Ce n’est que partie remise. C’est en tout cas ce qu’ils espèrent, et ce que redoutent les Toulousains, au repos le week-end dernier. Il reste à ces derniers une infinitésimale chance de voir le printemps européen mais eux-mêmes ne se bercent plus d’aucune illusion après trois défaites en quatre matchs.
Alors ce sera pour l’honneur que les deux équipes en découdront samedi (16h15) à Charles-Mathon, qui voudra constater que l’éclaircie entrevue face à l’Ulster n’était pas qu’un feu de paille.
L’entraîneur du club de l’Ain, Johann Authier, décèle à chaque sortie les progrès de son équipe, tout aussi mal engagée en Top 14 qu’en Coupe d’Europe où elle n’a glané le week-end dernier que son deuxième point, toujours de bonus défensif.
Le premier avait été cueilli sur la pelouse de Toulouse, qui débarque donc méfiant pour cet avant-dernier rendez-vous de la saison. Avant d’accueillir les Saracens pour clôturer leur parcours, les Rouge et Noir voudront surtout engranger de la confiance pour aborder au mieux la deuxième partie de saison, avec pour objectif de valider une 22e présence consécutive dans cette épreuve dont ils détiennent toujours le record de victoires (4).
Points clés
- Toulouse a gagné 10 de ses 12 matchs de Champions Cup contre une autre équipe française (1 nul, 1 défaite).
Toulouse avait réalisé 593 mètres avec le ballon en main lors de la 1ère rencontre de la saison entre ces équipes dans la compétition (Oyonnax 342), son record lors d’un match de Champions Cup depuis ses 612 contre le Connacht en décembre 2013. - Oyonnax a gagné ses 2 matchs à domicile contre une équipe française en compétition européenne.
- Toulouse a perdu ses 3 derniers déplacements en Champions Cup mais n’en a plus perdu 4 de suite depuis 2001.
Le club de l’Ain a signé la première victoire de son histoire dans la compétition face à Toulouse (32-14). Malgré une température glaciale, ils ont enflammé le stade Charles-Mathon.
Ceux qui auraient douté de la motivation des Oyomen ont immédiatement compris qu’ils s’étaient trompés. Il n’a pas fallu plus de 24 secondes à Silvère Tian pour aplatir en coin, un peu moins bien que Napolioni Nalaga face aux Scarlets en 2013 (18’’).
De quoi réchauffer d’entrée les âmes du Haut-Buget, qui applaudissent bientôt le deuxième essai de leurs favoris, par Uwa Tawalo. Comme Nick Robinson a réglé la mire malgré la neige qui tombe dru, le coup de froid est pour les Toulousains, menés 17-0 (21e), comme l’Ulster le week-end-dernier. Eux parviennent néanmoins à ne pas rentrer fanny au vestiaire, grâce à Gilian Galan (17-7, 32e).
C’est le mauvais passage des joueurs de Johann Authier, qui voient Fabrice Metz écoper d’un carton jaune puis Galan faire recoller les siens grâce à un doublé. Mais sur le renvoi, les Toulousains laissent Fabien Cibray, comme au match aller, convertir une interception en nouvel essai (22-14, 48e).
La fête, déjà belle, prend des allures de triomphe quand Eamonn Sheridan inscrit encore en coin le dernier essai d’Oyonnax, celui de son premier bonus offensif dans la compétition (75e).
Avant de retrouver l’épouvantail des Saracens pour clore un parcours très décevant, les quadruples champions d’Europe ont quitté tête basse le stade Charles-Mathon, qui a réservé son ovation à ses héros.
Déjà admirables face à l’Ulster malgré la défaite, ils ont pu découvrir la saveur d’une victoire en Champions Cup et quittent même la dernière place de la poule, qu’ils abandonnent à leur adversaire du jour. De quoi voyage l’esprit léger en Ulster samedi prochain.
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