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Le géant irlandais pourrait être éliminé dès cette 5e journée en cas de défaite sur la pelouse des Saracens combiné à un succès de Clermont à Sale. Pour rester en vie, seule la victoire sera belle.
Le compteur est toujours bloqué à 99, son nombre de victoires sur la scène européenne. Le Munster pensait bien décrocher la centième face à Clermont en décembre dernier. Mais il a perdu les deux manches, dont la première à Thomond Park, la première défaite de son histoire face à un club français en Coupe d’Europe.
Le tout petit point de bonus arraché à la sirène lors du match retour en Auvergne laisse encore les Irlandais espérer une place dans le Top 8 continental. Mais une défaite à l’Allianz Park samedi pourrait sonner le glas de ses ambitions, surtout en cas de succès de l’ASM à Sale un peu plus tard dans l’après-midi. Si les Jaunards venaient à s’incliner en revanche, un petite fenêtre resterait ouverte pour le battu du choc face aux Saracens.
Car le faux-pas est également interdit aux Londoniens, qui veulent jouer la finale du groupe le dimanche suivant au stade Marcel-Michelin. Les vice-champions d’Europe restaient sur cinq victoires, dont les deux joutes européennes de décembre. La série s’est arrêtée le week-end dernier à Gloucester (24-23), la faute à une pénalité lointaine à la sirène de James Hook.
Face à une équipe vainqueur le week-end dernier du Zebre en Italie (31-7), qui pourrait manquer seulement son deuxième quart de finale lors de ces 17 dernières années, les Sarries arrivent néanmoins lancés et ambitieux. Après un quart en 2012, une demie en 2013 et une finale en mai dernier perdue face à Clermont, ils visent plus que jamais le Graal. Ça passe par un succès sur une pelouse où ils n’ont chuté qu’une seule fois cette saison avant d’aller jouer, peut-être, un sommet en Auvergne.
Faits de match
- La victoire du Munster lors du match aller était leur cinquième face aux Saracens en six rencontres.
- Avec onze points d’écart (14-3), ce fut le plus grand écart entre les deux équipes. Les cinq autres oppositions se sont achevées sur un écart moyen de trois points.
- Jamie George, le joueur des Saracens, est le plus gros plaqueur de la compétition avec deux échecs en 60 tentatives.
- Les Saracens sont, avec les Harlequins, l’équipe qui a subi le moins de franchissements de sa ligne de défense (14)
- À sa troisième tentative, le Munster peut enfin atteindre le cap des 100 victoires en Champions Cup. Seul Toulouse l’a passé, lors de la 3e journée.
Les Londoniens ont fait exploser le Munster (33-10), quasiment éliminé après avoir été copieusement dominé. Les Sarries joueront bien la finale de la poule dans huit jours à Clermont.
Irrésistibles sur leur pelouse de l’Allianz Park, les Saracens ont marqué les esprits en battant dans les grandes largeurs des Munstermen trop vite dépassés. Ils ont même lorgné en fin de match sur le bonus offensif, qui pourrait s’avérer capital au moment du bilan. L’orgueil irlandais les en a privés mais les Saracens disputeront comme ils l’espéraient la finale de la poule dans un Marcel-Michelin incandescent dimanche soir prochain.
Dans le sillage d’un impressionnant Billy Vunipola, les Anglais n’ont pas tardé à prendre les devants au score. Grâce à la botte d’Owen Farrell d’abord, grâce au talent de Chris Wyles ensuite. À la conclusion du premier essai, la percée puis l’offrande au pied qu’il délivre à Chris Ashton ont fait se lever des fans extatiques. Avec les treize unités ajoutées par Farrell au pied, ce sont bien avec vingt points d’écarts que les deux équipes se séparent.
Peu de changements lorsqu’elles se retrouvent. Les Anglais impriment toujours le rythme, imposent encore une épreuve de force auxquels les joueurs du Munster résistent avec les plus grandes difficultés. Tout près du point de rupture pendant 80 minutes, ils les ont passées reclus dans leurs 22 mètres. Une énième faute défensive les prives de James Cronin pendant dix minutes. Paradoxalement, ce sera le moment choisi par Denis Hurley pour surprendre la défense des Saracens (26-10). La réponse est apportée quelques minutes plus tard par le deuxième essai de Chris Ashton, son 27e sur la scène européenne.
Le succès est total pour les Saracens, même s’il leur manque donc ce petit point de bonus offensif qui pourrait avoir son importance en cas de défaite à Clermont dimanche prochain, pour récupérer une des trois places de meilleur deuxième. L’aventure devrait en revanche s’arrêter là pour le Munster, qui n’avait plus subi une défaite en Coupe d’Europe de plus de vingt points depuis… 1996, face à Cardiff (48-18) et Toulouse (60-19).
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