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Les Wasps patientent depuis 2007 pour soulever de nouveau le plus beau trophée européen et les Saracens ne l'ont qu'effleuré il y a deux ans. Lequel des deux s'offrira une nouvelle chance le 14 mai prochain à Lyon?
Les Wasps patientent depuis 2007 pour soulever de nouveau le plus beau trophée européen et les Saracens ne l’ont qu’effleuré il y a deux ans. Lequel des deux s’offrira une nouvelle chance le 14 mai prochain à Lyon?
La dernière fois qu’un Anglais a remporté la Champions Cup, il portait le maillot toulonnais, comme les frères Armitage et, bien sûr, Jonny Wilkinson il y a deux printemps. C’était face aux Saracens, qui s’avancent cette fois en favoris au vu de leur incroyable saison.
Tout en haut de la hiérarchie en championnat depuis l’été dernier, ils ont traversé leur campagne européenne sans connaitre la défaite. Un mauvais signe? Peut-être, car jamais un champion d’Europe n’a réalisé l’exploit d’enchainer neuf victoires sur une seule saison.
La mainmise des Sarries sur l’Aviva Premiership peut avoir un impact sur sa phase finale toute entière. Comme les Wasps, leur nouveau dauphin, face à Exeter (25-24), ils ont dû écarter en quart un autre candidat anglais, Northampton. (29-20). Et ils pourraient retrouver Leicester en finale, le 14 mai prochain à Lyon. Mais la dernière opposition entre les deux équipes, en plein Tournoi des 6 Nations, a tourné très largement à l’avantage des joueurs de Coventry (64-23).
« Je ne nous vois pas du tout répéter cette performance face aux Sarries. Tout avait été en notre sens ce jour-là. Mais si les joueurs jouent au maximum de leurs possibilités, il y a encore moyen de battre cette équipe », prédit Dai Young, le manager des Wasps.
Les souvenirs glorieux trop lointains de son équipe n’auront pas la même influence que la pérennité des Saracens dans le dernier carré européen pour la quatrième année consécutive. Brad Barritt veut maintenant atteindre le sommet.
« On en parle depuis le début de saison et on veut que ce soit notre heure. On a retenu les leçons du passé. Cela ne va pas nous faire gagner la rencontre mais on a le sentiment que ces échecs ces dernières années vont nous permettre d’aborder ce rendez-vous de la meilleure des façons », espère le centre des Saracens.
En vingt ans de compétition, les deux équipes ne sont jamais rencontrées en Coupe d’Europe. Le premier duel promet des étincelles et une place au sur la pelouse du Grand Stade de Lyon dans trois semaines.
Saracens – Wasps
• Ce sera la 1ère confrontation entre les Saracens et les Wasps en compétition européenne.
• Les Saracens n'ont gagné qu'une seule de leurs 4 demi-finales de Champions Cup, établissant la plus large victoire d'une équipe à ce stade de la compétition contre l'ASM Clermont Auvergne en 2014 (46-6).
• Ce sera la 3e demi-finale de Champions Cup pour les Wasps. Ils ont remporté les 2 précédentes et soulever le trophée par la suite lors de ces 2 saisons (2004 et 2007).
• Les Saracens sont invaincus en Champions Cup cette saison. Aucune équipe n'a gagné la compétition après avoir remporté tous ses matches de poule.
• Les Wasps n'ont perdu qu'un seul de leurs 22 derniers matches de Champions Cup au cours desquels ils ont inscrit au moins 25 points. La formation anglaise a marqué au moins 25 points lors de 5 matches cette saison.
• Les Saracens ont inscrit 11 essais dans les 20 premières minutes de la seconde période cette saison en Champions Cup, total le plus élevé. A l'inverse, aucune équipe n'en a concédé moins que les Wasps lors de ces mêmes 20 minutes dans la compétition en 2015/16.
• 16 des 28 essais inscrits par les Saracens en Champions Cup l'ont été à la suite d'une touche, c'est plus que toute autre équipe et deux fois plus que les Wasps.
• George Smith a gagné le plus de turnovers en compagnie de Henri Chavancy et Brendon O'Connor (10) et réussi le plus de plaquages en Champions Cup cette saison (94/107), tandis qu'aucun joueur n'a tenté plus de plaquages sans en rater un seul que Matt Mullan (66/66).
• Charles Piutau a battu le plus de défenseurs adverses (31), parcourus le plus de mètres (714) et réussi le plus de franchissements (15) en Champions Cup cette saison.
Samedi, 23 avril 2016
Coup d'envoi: 15h00, Madejski Stadium, Reading
Arbitre: Romain Poite (Fra)
Arbitre assistant 1: Jerome Garces (Fra)
Arbitre assistant 2: Pascal Gauzere (Fra)
Arbitre vidéo: Eric Gauzins (Fra)
Commissaire à la citation: Stefano Marrama (Ita)
Diffuseurs: Sky Sports / beIN Sports
Premiers qualifiés pour la finale de la Champions Cup, les coéquipiers d'Owen Farrell ont souffert de mille maux pour venir à bout des Wasps. Ils joueront la deuxième finale de leur histoire dans trois semaines. Reste à savoir contre qui.
Premiers qualifiés pour la finale de la Champions Cup, les coéquipiers d’Owen Farrell ont souffert de mille maux pour venir à bout des Wasps. Ils joueront la deuxième finale de leur histoire dans trois semaines. Reste à savoir contre qui.
Dans le camp des Saracens, il y a eu beaucoup de joie au coup de sifflet final. Beaucoup de soulagement aussi. Favoris logiques de cette première demi-finale, les leaders du championnat ont conservé leur invincibilité cette saison en Champions Cup. Deviendront-ils le 14 mai prochain la première équipe de l’histoire à traverser sans concéder la moindre défaite une campagne européenne jusqu’au sacre?
On saura demain si l’affiche leur opposera le Racing 92 ou Leicester. Les Londoniens vont d’abord prendre quelques heures pour savourer le bonheur d’une deuxième finale dans l’épreuve, deux ans après un premier échec face à Toulon.
Au Madejski Stadium de Reading, ils se sont très vite compliqués la tâche. La première minute vient de s’écouler quand Christian Wade, auteur d’un improbable sextuplé le week-end dernier, trouve une première brèche et sert Dan Robson. Le crochet du demi de mêlée des Wasps mystifie Chris Ashton pour une entame supersonique.
Pendant de longues minutes, les Saracens ne vont étaler que leur fébrilité aux quatre coins du terrain. Owen Farrell manque deux pénalités très largement dans ses cordes, Ashton se voit refuser un essai pour un coup d’épaule sur Halai, Chris Wyles trouve une touche directe maladroite…
Ce sont pourtant les Rouge et Noir qui maitrisent les débats, qui se déroulent quasi exclusivement dans le camp des Wasps. Il faut un dégagement contré de Gopperth par Michael Rhodes pour voir les Saracens recoller.
Enfin réglé, Farrell passe trois pénalités en six minutes des deux côtés de la pause pour faire enfin fructifier la domination du pack londonien (14-7, 46e), emmené par un Billy Vunipola en férocité et un Maro Itoja encore Homme du Match.
L’ouvreur international est en suivant l’auteur d’un plaquage désintégrant et dangereux sur Dan Robson. Logiquement à un joueur de moins les Sarries connaissent une ou deux frayeurs mais passent ces dix minutes en maintenant l’écart à peine réduit pat la pénalité de Gopperth. À son retour sur le pré, Farrell a l’occasion de se faire pardonner mais manque encore la cible, à 50% à Reading (3 sur 6).
Il réussit sa dernière tentative face aux perches, après le carton reçu par Simon McIntryre pour un coup de pied sur Itoje, (17-10, 69e). Autre conséquence, le pack des Saracens avance comme jamais à un de plus et M. Poite lui accorde un essai de pénalité qui semble tuer le suspense définitivement (24-10, 72e).
C’est sans compter sur l’orgueil des joueurs de Coventry, qui offrent au public cinq dernières minutes étouffantes grâce à l’essai d’Ashley Johnson. La dernière offensive des Wasps bute une nouvelle fois sur la muraille adverse. Fin du rêve pour eux. Celui des Saracens est toujours une réalité.
L’esprit léger et déjà tourné vers la finale du 14 mai au Grand Stade de Lyon, les joueurs de Mark McCall vont pouvoir regarder au chaud la deuxième demi-finale, demain. On peut supposer qu’ils préfèreraient une victoire de Leicester, eux qui n’ont jamais perdu dans la compétition face à un compatriote anglais. Ils gardent en revanche dieux très mauvais souvenirs face aux Français, battus en finale il y a deux ans par Toulon et en demie le printemps dernier par Clermont.
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