Ethan Waller, le pilier des Saints, pose le problème ainsi : « Il n’y aucun amour entre Gallois et Anglais. On devra tout donner sur le terrain. » Une victoire et rien d’autre, tel est le prix à payer pour une nouvelle place en quart de finale, la huitième de leur histoire.



Northampton peut s’estimer heureux d’être encore en course. À deux minutes près, ça n’aurait pas été le cas. Mais un essai du fiston de l’entraîneur, Harry Mallinder, face à Glasgow (19-15), a offert cette opportunité à l’actuel cinquième de l’Aviva Premiership.



Ce sera au Parc Y Scarlets, où l’équipe résidente pointe elle en tête de la PRO12. Mais sur la scène européenne, les joueurs de Llanelli traînent leur peine comme un boulet. Cinq matchs, cinq défaites et la seule envie de ne pas finir leur campagne sans aucune victoire pour trouver la force d’aller batailler face aux Saints.



Le cinglant revers le week-end dernier sur la pelouse du Racing 92 (64-14) n’aura rassuré personne au pays de Galles. Mais le succès poussif de Northampton au Franklin’s Gardens n’a pas non plus été porteur de grandes promesses, sinon celle d’un huitième de finale à jouer samedi.



« On a notre destin en main, rappelle Waller. Et même s’ils sont éliminés, les Scarlets vont jouer avec la même fierté que d’habitude. Jouer un match au pays de Galles n’est jamais simple mais on est impatients d’y être », salive le pilier, prêt au dernier combat.

Points clés
    •    Northampton a gagné 4 de ses 5 derniers matches contre les Scarlets en Champions Cup.
    •    Les Scarlets n’ont plus battu Northampton à domicile depuis décembre 2003, perdant les 2 autres depuis.
    •    Les Scarlets ont gagné seulement 2 de leurs 13 derniers matches à domicile en Champions Cup (1 nul, 10 défaites).
    •    Northampton a gagné 5 de ses 8 derniers matches en déplacement en Champions Cup, tous avec un écart supérieur à 7 points.