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Une semaine après avoir remporté la Challenge Cup, le Stade Français veut maintenant s’offrir une place en Champions Cup. Premier obstacle, les Cardiff Blues, vendredi à Jean-Bouin (18h).
Avec le triomphe vendredi dernier au BT Murrayfield face à Gloucester (28-17), le Stade Français a déjà réussi sa saison. Une saison étrange, animée, où les Parisiens ont gardé le meilleur pour la fin.
Vendredi à Jean-Bouin, cette équipe aux ressources sans fonds jouera peut-être son dernier match avant le départ de nombreux joueurs, de l’entraîneur, du président Savare. Avant l’ouverture d’une nouvelle ère. Peut-être pas.
Un succès face aux Cardiff Blues leur permettra de jouer une finale d’accession à la plus prestigieuse des Coupes d’Europe. Ce sera le week-end suivant, face au vainqueur de Northampton-Connacht.
S’il doit avoir lieu, le dernier combat des soldats roses aura lieu au Franklin’s Gardens de Northampton ou à Galway. L’enjeu sera la 20e et dernière place à prendre dans le tableau de la prochaine Champions Cup.
Septièmes de PRO 12 comme le Stade Français l’a été du TOP 14, les Blues joueront à Paris sans leur capitaine Gethin Jenkins, à l’infirmerie, ni Sam Warburton, préservé pour la tournée des Lions Britanniques et Irlandais en Nouvelle-Zélande.
Absent de la Champions Cup lors des deux dernières éditions, Cardiff s’est arrêté cette saison en quart de finale de la Challenge Cup face à Gloucester, la finaliste malheureux face au Stade Français.
Huit membres du XV de départ au BT Murrayfield ne débuteront pas la rencontre. Mais la force collective du Stade Français ne semble pas s’arrêter au choix des hommes depuis deux mois et le début de leur folle fin de saison. Encore deux obstacles à passer pour qu’elle soit parfaite.
Sept jours après son triomphe en finale de Challenge Cup, le Stade Français a lourdement battu les Cardiff Blues (46-21). Il jouera sa place dans la prochaine Champions Cup vendredi prochain.
Sous un grand soleil qui annonçait une belle fin d’après-midi sur Paris, la mascotte du club est venue présenter au public rose de bonheur le trophée ramené de haute lutte d’Edimbourg le week-end dernier.
La saison n’était pas pour autant terminée pour les nouveaux champions d’Europe, qui avaient encore la possibilité de se qualifier pour la plus grande des Coupes d’Europe.
Deux marches restaient à gravir pour y parvenir. la première a été avalée sans trop de difficultés par le 7e du TOP 14, qui affrontait celui du PRO 12.
Si Morné Steyn ouvre les hostilités, ce sont les Gallois qui font passer les premiers frissons. Halaholo perce, Cuthbert échoue tout près du but.
L’action rebondit jusqu’à l’ouvreur Anscombe qui envoie Cook à l’essai. Puis une touche est rapidement jouée, la balle navigue dangereusement devant la ligne parisienne jusqu’à ce que Nick Williams la coupe enfin (14-3, 25e).
Deux essais en moins de cinq minutes, l’entame des Stadistes ressemble un peu à celle face à Gloucester. Sous pression, Paris doit se libérer.
Cinq minutes lui suffit. Sinzelle est au départ, Waisea Vuidarvuwalu à l’arrivée (10-14, 31e).
Ça va vite aussi après la pause: percée plein axe de Durban Parisse enchaine et Melikidze conclut pour refaire passer les joueurs de Gonzalo Quesada devant (17-14, 43e).
Pour l’entraîneur parisien comme pour Jérémy Sinzelle, Julien Dupuy, Rabah Slimani et Raphaël Lakafia, ce match est l’occasion de partager un dernier moment avec leurs coéquipiers et leur public. Il offre d’ailleurs aux deux derniers une magnifique ovation à leur entrée sur la pelouse.
Le pilier est en action depuis une poignée de secondes quand son jeune troisième ligne Mathieu de Giovanni s’écroule à son tour dans l’en-but. L’écart est conforté par Morné Steyn, qui poursuit son sans-faute (24-14, 51e).
Le Stade Français aussi. Il monopolise la balle, Cardiff est à bout de souffle. Macalou en bout de ligne rajoute une couche (29-14, 61e). Le deuxième ligne de Cardiff, Cook, inscrit un doublé dans la foulée sur une superbe action, imité juste après par Macalou au terme d’un contre lumineux (36-21, 67e).
Le plus beau est à venir. Sergio Parisse coupe nette sur ses 22 mètres une offensive galloise. Le troisième ligne réalise une merveille de transversale au pied qui rebondit après des relais de Bosman et Plisson dans les mains de Panis (41-21, 71e).
Encore une action folle pour le dernier essai du match, une nouvelle relance de 80 mètres, achevée dans l’en-but par Clément Daguin (46-21, 77e) après avoir traversé trois fois le terrain.
C’était aussi le dernier essai de la saison à Jean-Bouin. Mais le Stade Français aura l’occasion d’en aplatir d’autres vendredi prochain, sur la pelouse du vainqueur de l’autre barrage entre Northampton et le Connacht.
Un nouveau voyage outre-Manche épique pour conclure la folle saison du Stade Français.
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