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Une deuxième défaite en six jours face aux Ecossais des Warriors éliminerait définitivement le vice-champion d'Europe. Une réaction d'orgueil est attendue à Glasgow vendredi (20h45). - 14/12/2016 11:10
Une deuxième défaite en six jours face aux Ecossais des Warriors éliminerait définitivement le vice-champion d’Europe. Une réaction d’orgueil est attendue à Glasgow vendredi (20h45).
Les Ciel et Blanc ne veulent pas subir le même sort que Clermont la saison dernière. Finalistes malheureux en 2015, les Auvergnats avaient été éliminés par l’UBB et Exeter lors de la phase de poule suivante.
En début de campagne, le Racing 92 rêvait de faire mieux qu’en mai dernier à Lyon, à savoir devenir champion d’Europe. Il serait déjà soulagé de passer les fêtes sans être encore mathématiquement éliminé de cette poule 1 dominée par le Munster, qu’il retrouvera deux fois en janvier.
Pour du beurre? C’est une triste éventualité. Pour la repousser, après deux défaites initiales, les coéquipiers de Dan Carter n’ont aucun autre choix que de remporter la seconde manche face aux Glasgow Warriors, venus s’imposer à Colombes samedi dernier (14-23). Et tout à fait logiquement.
Très discrets après la déroute, les Ciel et Blanc réservent leur réaction pour la revanche au Scotstound Stadium. Un succès bonifié est la seule alternative pour conserver une infime chance d’être de nouveau présent au printemps.
Points clés
- Glasgow a remporté 2 de ses 3 matchs contre le Racing 92 en compétition européenne, dont une victoire de 17 points la dernière fois qu’il avait reçu les Racingmen lors de la phase de poules la saison passée.
- Glasgow a remporté ses 2 derniers matchs de Champions Cup à domicile face à une équipe du TOP 14 et n’a plus concédé plus de 15 points dans une telle affiche depuis décembre 2010 (6 matchs).
- Le Racing 92 reste sur 2 défaites en déplacement, mais n’en a encore jamais perdu 3 consécutivement.
- Le Racing 92 effectue 22,5 passes après contact en moyenne par match cette saison, plus que toute autre équipe. De son côté, Glasgow en a subi 14,7 par match, seul Zebre en a subi plus (20).
Lourdement battus par les Glasgow Warriors (23-7), les vice-champions d'Europe sont déjà hors course à mi-parcours. Une nouvelle fois méconnaissables, ils ont explosé en Ecosse.
Lourdement battus par les Glasgow Warriors (23-7), les vice-champions d’Europe sont déjà hors course à mi-parcours. Une nouvelle fois méconnaissables, ils ont explosé en Ecosse.
Un gros zéro pointé, tel est le bilan du Racing 92 à la sortie de son troisième match dans la compétition. Zéro, comme le nombre de points au compteur après trois matches. Zéro, comme le nombre de points inscrits au Scotstoun Stadium à l’orée de la dernière minute, avant l’essai de Chauveau qui n’a guère sauvé l’honneur du dernier finaliste de l’épreuve.
À Glasgow, des nuages gris charbon ont couvert l’horizon européen des Ciel et Blanc. Même avec trois succès bonifiés en janvier, ils n’ont quasiment plus la moindre chance de revoir le printemps européen. Une énorme déception, comme leurs deux prestations face aux Écossais.
Dan Carter en tête, les Franciliens avaient clamé avant le début de la compétition leur intention de faire mieux que la saison dernière. Le rêve d’un premier sacre européen s’est évanoui dans les frimas de Glasgow, où ils ont encore une fois subi la loi des Warriors.
La domination des Écossais n’a pas fait un pli et s’est assise dès les premières minutes. Il n’en a pas fallu plus de quatre à Josh Strauss pour célébrer de la meilleure des façons son centième match sous les couleurs de Glasgow, à l’issue d’une remontée de balle de 80 mètres électrisée par Finn Russell.
Auteur de huit points et à l’origine de toutes les actions dangereuses des siens, il a inscrit entre autres la transformation de l’essai de Fraser Brown, qui a profité d’une journée portes ouvertes en défense pour creuser l’écart. Juste après la pause, Ali Price, comme il y a une semaine, a trouvé sans forcer une nouvelle faille (23-0, 46e).
La révolte du Racing 92? Timide et désordonnée. Tour à tour, Marc Andreu puis Gomes Sa ont cru aplatir et relancer un brin de suspense. Une vidéo récalcitrante et un ballon rendu dans l’en-but ont clôt ces deux actions symboles. Avec des maladresses à la pelle et des choix contestables, la partition des Ciels et Blanc a été bourrée de fausses notes. Même Dan Carter a été au diapason, zéro mètre gagné, zéro défenseur battu, zéro initiative.
L’essai final de Xavier Chaveau n’y a absolument rien changé : le Racing ne peut plus vraiment lorgner sur une hypothétique deuxième place. Jamais une équipe ne s’est qualifiée avec moins de seize points. Et le Racing n’en a toujours aucun avant ses trois derniers matchs.
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