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Battus à Leicester, les Ciel et Blanc doivent impérativement remporter leur premier match européen à domicile de la saison. Sur une série difficile, les Glasgow Warriors ne seront pas favoris.
La disparition tragique d’Anthony Foley a reporté au 7 janvier le choc de la 1e journée face au Munster. Dominé à Leicester (27-17), le vice-champion d’Europe joue déjà une bonne partie de son avenir dans la compétition lors de la réception samedi (16h15) de Glasgow.
Pour préparer ce retour sur la scène européenne, le Racing 92 a arraché du bout des ongles un match nul à La Rochelle (23-23), son deuxième résultat positif à l’extérieur de la saison.
À domicile, tout va bien, invaincu depuis le début de saison sur la pelouse d’Yves-du-Manoir. Et depuis le quart perdu face aux Saracens au printemps 2015 en Champion Cup.
Deux belles séries qui contrastent avec celle que traversent les Warriors depuis un mois. Bien parti dans les deux compétitions, ils ont mal digéré la perte de leurs nombreux internationaux en novembre, battus trois fois de suite, rétrogradant au 6e rang du PRO12.
Après une très belle entame face à Leicester dans cette poule 1 (42-13), Glasgow a lourdement chuté au Munster (38-17). Peu à l’aise en France où ils n’ont gagné que deux matchs en 17 tentatives dans la compétition, les Warriors s’étaient également inclinés à Colombes en janvier dernier (34-10) avant d’infliger sa première défaite au Racing 92 sur la route de sa première finale.
Enfin au grand complet, les Ciel et Blanc savent qu’ils viennent d’entrer dans un cycle infernal de neuf matchs sans coupure dont les cinq qu’il lui reste à disputer dans cette poule dense. Ils savent aussi ce qu’il leur reste à faire pour bien lancer la série.
Points clés
- Ce sera la 3ème confrontation entre ces 2 équipes dans la compétition après s’être déjà affronté la saison précédente en phase de poules – l’équipe à domicile s’imposant à chaque fois.
- Le Racing a remporté ses 6 derniers matchs de poules à domicile dans la compétition – s’imposant avec un écart de 27 points en moyenne.
- Glasgow a gagné seulement 1 de ses 8 derniers déplacements chez un adversaire français dans la compétition (1 nul, 6 défaites).
- Glasgow affiche le meilleur pourcentage de plaquages réussis dans la compétition cette saison (92%).
- Jonny Gray (31) est le joueur ayant réussi le plus de plaquages dans la compétition cette saison. Il n’en a d’ailleurs raté aucun lors de ses 5 derniers matchs de Champions Cup.
Le vice-champion d’Europe est en grand danger après sa défaite à domicile face aux Glasgow Warriors (14-23). Les Ciel et Blanc restent bons derniers de cette poule 2, toujours sans le moindre point.
Rarement l’expression « douche écossaise » n’aura été aussi adéquate. Sur leur pelouse du stade Yves-du-Manoir, les Franciliens ont concédé une défaite logique face aux Warriors, la deuxième en deux matchs. La guerre n’est pas totalement finie, mais ils ont perdu une bataille qui pourrait s’avérer rédhibitoire.
Les Ciel et Blanc n’ont même pas réussi à arracher un petit point de bonus défensif. La faute à leurs nombreuses maladresses ou leurs mauvais choix. La faute, surtout, à la défense écossaise qui a su faire le dos rond en fin de match pour résister au retour désespéré des locaux.
Les vice-champions d’Europe avaient pourtant tiré les premiers grâce à Juan Imhoff en bout de ligne. Mais deux pénalités de Finn Russell et un essai du centre Alex Dunbar ont placé les joueurs de Gregor Townsend devant à la pause (13-7).
Leur domination sera incontestée pendant de longues minutes par des joueurs du Racing amorphes, à l’image d’un Dan Carter en-deçà des espérances placées en lui. L’ouvreur néo-zélandais s’illustre tout de même en fin de match pour relancer un semblant de suspense au prix d’un slalom spécial et gagnant (14-23, 73e).
L’horizon semble désormais bien bouché pour les Racingmen, au contraire des Warriors qui parviennent à suivre le rythme imposé par le Munster. La prochaine échéance à Glasgow dès vendredi soir pourrait déjà sceller le sort des vice-champions d’Europe en cas de troisième défaite. Ou enfin les lancer à la poursuite d’une qualification désormais improbable.
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