À l’aube du cinquième week-end européen, jamais le Racing n’a été dans une position aussi favorable. S’il a perdu la tête de la poule au profit de Northampton, il reste invaincu avec trois succès et un nul et devrait, au pire, terminer parmi les meilleurs deuxièmes. Si la finale face aux Saints dans une semaine déterminera le vainqueur de la poule, le match de dimanche face à Trévise doit absolument aboutir à une victoire, si possible bonifiée.

La dernière fois que l’équipe italienne s’est déplacée dans la compétition, elle est revenue de Northampton avec une très lourde valise en soute (0-67). Déjà éliminée, elle n’a remporté qu’un seul match hors de ses bases, chez ses compatriotes du Zebre. Le Racing ne devrait donc pas trop souffrir pour dominer le Benetton. Ce ne serait pas un luxe que de mettre dans la bataille des arguments plus solides que lors de la première manche, remportée grâce à deux essais de Chavancy et Lauret et de la botte de Sexton.  

L’Irlandais ne sera pas là, absent jusqu’à la mi-février. Il est remplacé à l’ouverture par Dambielle, associé en charnière avec Maxime Machenaud. Des quatre joueurs appelés au stage du XV de France à la fin du mois, seul Eddy Ben Arous est titulaire. Brice Dulin, Teddy Thomas et Alexandre Dumoulin sont eux préservés en vue du match contre Northampton. Quitte à disputer un premier quart de finale européen, autant essayer de le jouer à domicile…  

Quelques infos
– Le Racing-Métro 92 n’était jamais resté invaincu dans l’épreuve plus de deux matches d’affilée. Il en est à quatre, série en cours.
– Le Benetton Trévise n’a remporté qu’un seul de ses 19 matches dans l’épreuve et n’a plus gagné en France depuis octobre 2004 (34-0 à Bourgoin).
– De tous les joueurs ayant porté le ballon au moins trente fois cette saison, Brice Dulin est celui qui a la moyenne de course la plus longue (8,1 m).
– Les joueurs de Trévise ont reçu six cartons jaunes depuis le début de la compétition. Seul Montpellier a un aussi mauvais bilan.