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Comme tous les Rouge et Noir, Maxime Médard est revenu très frustré du voyage au Connacht (21-23). Et la tâche s'annonce de nouveau compliquée, samedi face aux Wasps à Ernest-Wallon (16h15).
Comme tous les Rouge et Noir, Maxime Médard est revenu très frustré du voyage au Connacht (21-23). Et la tâche s’annonce de nouveau compliquée, samedi face aux Wasps à Ernest-Wallon (16h15).
Un point, c’est tout. Voilà le maigre pécule ramené de Galway, où les Toulousains ont laissé filer dix points d’avance à la pause pour s’incliner d’un rien face au Connacht. « Il y avait moyen de faire mieux. Aujourd'hui, je sens un groupe agacé d’être passé si près de la victoire », a pesté Maxime Médard en conférence de presse
Comme face à Clermont avant la parenthèse européenne, le Stade Toulousain a échoué au Sportsground sur les talons de son adversaire. De quoi user le moral des troupes.
Ce sera effectivement nécessaire face aux Wasps, impressionnants en ouverture face au Zebre (82-14). « Il est évident qu'ils sont en pleine confiance avant de venir ici. Leurs avants sont costauds, leur ligne de trois-quarts extrêmement rapide, ils ont un demi d'ouverture talentueux… », égrène l’arrière Rouge et Noir.
« De notre côté, on va essayer de bien défendre avant tout. Il s'agit sans doute de l'un des matchs les plus importants de notre saison, même s'il ne faut pas non plus se mettre trop de pression. On n'a peut-être pas encore de match référence, et on a tous à coeur de montrer autre chose ».
Médard évoluera au sein d’une ligne arrière décimée, privée notamment de Luke McAlister, Alexis Palisson et Sofiane Guitoune, sur le flanc pour six longues semaines. Richie Gray est aussi incertain. Leonardo Ghiraldini, Yoann Maestri et Thierry Dusautoir effectuent eux leur retour dans le groupe toulousain.
Rejoints à deux minutes de la fin par les Wasps au stade Ernest-Wallon (20-20), les Rouges et Noirs concèdent un nul qui est une très mauvaise opération comptable. ' On n'est pas morts ', jure Jean-Marc Doussain.
Rejoints à deux minutes de la fin par les Wasps au stade Ernest-Wallon (20-20), les Rouges et Noirs concèdent un nul qui est une très mauvaise opération comptable. ‘ On n’est pas morts ‘, jure Jean-Marc Doussain.
On annonçait aux Toulousains un très périlleux après-midi face aux Wasps. Les Anglais venaient d’infliger une énorme correction au Zebre, les Rouge et Noir restaient sur cinq défaites de rang dans l’épreuve, avec un triste record en vue.
Qu’ils aient brisé la série n’est même pas une satisfaction. Qu’ils aient faits trembler les Wasps – incontestablement dans le wagon des favoris de la compétition – jusqu’aux derniers instants ne leur arrachera pas un sourire. Qu’ils n’aient récolté que deux points dans l’affaire est une amère déception.
« C’est une très mauvaise opération car on aurait du gagner ce match. On a manqué de maitrise, surtout en fin de match. On est chez nous, il y a des fautes répétées et on recule jusqu’à cet essai », rembobine Thierry Dusautoir, Homme du Match.
Très actif en défense, l’ancien capitaine de l’équipe de France a surtout été décisif sur le premier essai des locaux. Un contre sur un dégagement désinvolte de Cipriani près de ses poteaux permet à Census Johnston de déverrouiller enfin une rencontre sans espaces. Les Toulousains ont largement dominé le premier acte, malaxant à l’envi la mêlée des Wasps. Mais sans autres récompenses que deux pénalités de Sébastien Bézy, autant que Jimmy Gopperth.
L’essai de Johnston a pour effet de réveiller les joueurs de Coventry. Josh Bassett aplatit et Gopperth égalise une première fois pour les Wasps (13-13, 63e). Il y en aura malheureusement une seconde, à trois minutes du terme. Gaël Fickou (67e) avait pourtant cru offrir une première victoire européenne depuis celle face à Oyonnax il y a plus d’un an. Mais une percée de Joe Simpson et une charge de Nathan Hugues sur Paul Perez offre encore au demi d’ouverture la possibilité d’égaliser.
La position est à peu près la même qu’en quart de finale en avril dernier, à la sirène face à Exeter. Gopperth ne tremble pas (20-20, 79e). À la grande désolation de Gaël Fickou, sur France 2. « Eux, deux ou trois actions suffisent à ce qu’ils marquent, nous, ils nous en faut quinze! », regrette le centre tricolore.
Jean-Marc Doussain tente de positiver malgré le triste bilan après deux journées: « Il y a beaucoup de frustration car on avait les moyens de gagner ce match contre une équipe en confiance. On n’est pas morts ce soir mais il va falloir prendre des points de bonus », analyse le demi d’ouverture toulousain sur beIN Sports.
Avec le Connacht et les Wasps désormais loin devant, il faudra effectivement quelques bonus et autant de miracles pour voir de nouveau le Stade Toulousain en quart de finale en Champions Cup. Prendre dix points face au Zebre – encore lourdement battu dimanche par le Connacht (52-7) – sera une première obligation.
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