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Both RCT Toulon and Stade Francais Paris are aiming to go one step further this year by lifting the Amlin Challenge Cup after falling at the final hurdle in the last two seasons. - 26/04/2012 13:01
Toulon comme le Stade Français espèrent bien cette année aller au bout après avoir chuté lors des deux dernières finales de la Amlin Cup.
Toulon, finaliste en 2010, acueille le finaliste de l’année dernière, le Stade Français au stade Mayol, vendredi pour la première de demi-finales entièrement bleu-blanc-rouge.
Toulon s’était extirpé de la poule 2 avant de dominer en quart de finale le tenant du titre, les Harlequins, qui avaient explosé à Mayol (37-8). Les Varois restent aussi sur une série de quatorze matches à domicile sans défaite, la dernière remontant à un cinglant 0-17 infligé par Clermont en septembre.
Toulon a très envie d’oublier leur défaite l’an passé en finale de la compétition face aux Cardiff Blues, à Marseille (21-28). Sébastien Bruno, l’expérimenté talonneur, reconnaît que son équipe arrive en forme au bon moment.
« Nous avons surtout bien joué lors des matches de Coupe d’Europe. Il semblerait que cette épreuve nous aide à mieux jouer. »
« L’an passé, dans ce qui était notre première campagne européenne, nous avions déjà sorti de gros matches face au Munster, aux Ospreys chez nous ou même face aux London Irish là-bas. Et il y a deux ans, nous étions déjà en finale de la Amlin Cup. »
Toulon pourra comme dh’abitude éligner quelques stars du rugby mondial, Matt Giteau, Jonny Wilkinson ou Joe Van Niekerk. Mais il devra se passer de Mathieu Bastareaud, blessé, qui portait le maillot rose du Stade l’an passé lors de la finale de Cardiff.
Le Stade Français, toujours invaincu cette saison dans la compétition, ont effectué pas moins de onze changements par rapport à l’équipe qui avait dominé Exeter en quart de finale.
Le demi de mêlée Jérôme Fillol sera le capitaine où l’on retrouve l’habituel flanker australien George Smith, un ancien Toulonnais aux 110 sélections avec les Wallabies, au poste de… centre, aux côté de Matt Giteau.
Le Stade ne se fait guère d’illusions, sachant pertinemment la difficulté de la tâche qui l’attend dans le Var. Le crève-cœur de la finale perdue face aux Harlequins l’an passé sont une autre source de motivation, tout comme le billet de H Cup délivré en cas de victoire dans cette Amlin Cup.
« C'est extrêmement difficile d'aller gagner à Toulon. Nous en savons quelque chose pour avoir été dominé là-bas (34-8), alors nous savons ce qu'il nous en coûtera d'aller chercher notre finale à Mayol », prévient Chirs Whitaker, assistant de Michael Cheika, le coach du Stade Français.
« Mais c'est bien sûr un match que nous voulons remporter et nous allons nous concentrer avec le plus grand sérieux sur cette demi-finale de Amlin Challenge Cup qui peut nous offrir l'opportunité de jouer la H Cup la saison prochaine. »
« Pour avoir touché le rêve du doigt l'année dernière en perdant d'un point face aux Harlequins (18-19), je sais que les gars auront encore plus envie cette année d'aller au bout. »
C'est au terme d'un final haletant que Toulon a arraché cette si précieuse victoire face au Stade Français (32-29) grâce au pied de Jonny Wilkinson
C’est au terme d’un final haletant que Toulon a arraché cette si précieuse victoire face au Stade Français (32-29) grâce au pied de Jonny Wilkinson, 27 points au total dont ce drop de la dernière minute, qui n’est pas sans rappeler celui délivré en finale de Coupe du monde 2003.
Voilà les Toulonnais qualifiés pour leur deuxième finale de Amlin Cup, après celle perdue face à Cardiff à Marseille en 2010. En cas de victoire lors de la finale au Twickenham Stoop le 18 mai face au vainqueur de Biarritz-Brive ce samedi, étant d'ores et déjà qualifié pour la prochaine H Cup par le biais du championnat, Toulon offrirait un septième billet à la France pour la grande soeur des coupes d'Europe.
Au vu du classement actuel du Top 14, ce billet supplémentaire échouerait… au Stade Français.
Ne serait-ce que pour l'état d'esprit affiché au Stade Mayol vendredi soir, les Parisiens mériteraient le précieux sésame. Avec une équipe mixte d'anciens mais surtout de jeunes espoirs du club, ils ont bien mieux résister que les H arlequins lors du quart de finale. Les Varois ont pourtant commencé au mieux la partie, par un essai de Stefan Armitage dès l'entame (2e). Mais ensuite, poussé par un puissant vent dans le dos, les Parisiens ont pris le contrôle du match.
Le jeune Hugo Bonneval termine une superbe action collective et fait passer les siens devant (12e). L'avantage sera maintenu jusqu'à à la pause, grâce à la botte de Jules Plisson, 20 ans et auteur d'un grand match, aussi bien face aux poteaux (19 points) que dans l'animation du jeu, surtout lors du premier acte (11-19).
Le deuxième est échevelé, enthousiasmant pour la foule varoise, toujours aussi passionnée. Sous pression, les Parisiens commettent beaucoup de fautes, trop quand Jonny Wilkinson est dans le camp adverse. Quatre pénalités et un drop en un petit quart d'heure ont inversé la tendance.
On croit Toulon parti pour une soirée de fête quand le centre parisien Turinui termine une autre action de classe dans l'en-but toulonnais. Paris repasse devant (26-23), Wilko égalise. Acculé dans son camp, Paris subit et offre à l'ouvreur anglais de nombreuses munitions. Mais, une fois n'est pas coutume, Wilkinson manque deux tirs au but et un drop plutôt aisés pour lui et maintient le suspense.
La dernière minute était déjà entamée quand il a enfin réussi un drop de quarante mètres face aux poteaux. «C'était vraiment chaud à la fin du match. On a eu une première période difficile avec des joueurs du Stade Français qui avaient un très bon état d'esprit, a soufflé Jonny Wilkinson au micro de France 4. Je me disais que si je ne mettais pas le drop, la défaite serait de ma faute.
Mayol pouvait laisser exploser sa joie. Bernard Laporte, l'entraîneur du RCT, et son président pouvaient eux se congratuler, même si cette victoire condamne Mourad Boudjellal, comme il 'avait promis, à suivre la mode de la crête capillaire qui sévit dangereusement sur la Rade ces temps-ci.
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