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Trois ans après son dernier quart de finale en Champions Cup, le Stade Toulousain doit l'emporter dimanche face au Connacht pour retrouver le printemps européen.
Trois ans après son dernier quart de finale en Champions Cup, le Stade Toulousain doit l’emporter dimanche face au Connacht pour retrouver le printemps européen.
Cela fait trop longtemps que le stade Ernest-Wallon n’a pas vécu de match éliminatoire dans l'épreuve et c'est exactement ce que sera, dimanche, la réception du Connacht, actuel leader de la poule.
Les Wasps pourraient bien récupérer ce statut en fin de week-end mais qui du Stade ou de la province irlandaise pour l’accompagner en quart? Ce sera le premier nommé s’il remporte le choc par plus de sept points et sans laisser de bonus à son adversaire.
« C’est important de se qualifier en quart de finale cette année, pour valider la progression de toute l’équipe, espère Jean-Marc Doussain. Parce qu’il y a un changement d’ère, de génération au Stade Toulousain et que pour les jeunes joueurs dont je fais partie, c’est bien de relancer cette machine européenne ».
« C’est l’identité du club, c’est ce qui a fait son histoire. Donc ce serait bien de se qualifier pour montrer le renouveau. Montrer que finalement, on n’est pas si mauvais au Stade Toulousain », susurre le demi d’ouverture.
L’histoire, le Connacht est en train d’écrire la sienne. Champion de PRO12 et demi-finaliste de Challenge Cup le printemps dernier, le club de Galway est en pleine ascension.
Pour Pat Lam, son entraîneur, il s’agit « du match le plus important de l'histoire du club ! ». Rien que ça. Toulouse, battu de justesse au match aller (21-19), est prévenu.
Points clés
- Après ses défaites face à l’Ulster et au Connacht, Toulouse va tenter d’éviter un 3e revers de rang à domicile face à un adversaire irlandais, après n’avoir perdu qu’un seul des 9 précédents (7 succès, 1 nul).
- Le Connacht a gagné son dernier déplacement à Toulouse, après n’avoir marqué que 3 points sur ses 2 précédents matchs de Champions Cup en France.
- Connacht est en tête dans les domaines suivants en Champions Cup cette saison : ballons portés, mètres parcourus, franchissements et défenseurs battus.
- Connacht est la seule équipe à afficher plus de 20 minutes de possession par match en moyenne en Champions Cup cette saison (20 minutes et 13 secondes).
- Toulouse a réussi 24.8 passes après contact par match en Champions Cup cette saison, aucune autre équipe n’a atteint les 20 par rencontre.
Toulouse a rejoint dimanche Clermont et Toulon en dominant les Irlandais du Connacht (19-10). Les Rouge et Noir retrouveront le Munster, comme il y a trois ans.
Toulouse a rejoint dimanche Clermont et Toulon en dominant les Irlandais du Connacht (19-10). Les Rouge et Noir retrouveront le Munster, comme il y a trois ans.
Prochaine étape, Thomond Park, lieu d’un sinistre souvenir. Le Stade Toulousain y avait sombré en avril 2014, lors de son dernier quart de finale disputé (47-23).
Les Toulousains ont le temps d’y penser. Pour l’heure, ils sont tout à leur joie d’avoir enfin réussi à s’extirper de cette phase de poule. « On est très heureux parce que ça fait un moment qu’on y a pas été. On s’est battus et on y a cru jusqu’au bout », se délectait au coup de sifflet final Gaël Fickou.
Le centre tricolore a été élu Homme du Match. Activité débordante, quelques courses tranchantes et un essai qui a parfaitement lancé les Rouge et Noir après une première phase de jeu de quatre minutes.
Largement dominateur, le Stade Toulousain maintient son étreinte et double la mise par Arthur Bonneval, servi idéalement par Yoann Huget. Le Connacht est dépassé et Joe Tekori laisse les siens à un essai du bonus et de la qualification (19-3, 46e).
Mais les Irlandais vont relancer le suspense en inscrivant un essai par l’indémodable John Muldoon. À ce moment, le Stade est à la merci de la moindre pénalité, qui pourrait l’éliminer.
Sa défense est de fer et disciplinée, le Connacht ne trouve pas la solution qui pourrait lui offrir le premier quart de son histoire. Et Piula Faasalele a étendu ses grands bras, empêchant le dernier ballon de sortir. La qualification est au bout de ce dernier effort.
La traversée du désert a donc pris fin pour Toulouse, qui n’avait jamais passé trois années sans sentir le parfum enivrant du printemps européen. Il s’est assuré dimanche un seizième participation à un quart, le deuxième de suite au Munster.
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