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Avec cinq points de retard sur les Saracens avant d’aller y disputer un possible huitième de finale, les Varois doivent impérativement prendre cinq points face aux Sale Sharks, dimanche à Mayol (16h15).
Jamais dans son histoire dans la compétition le RCT n’a été éliminé en phase de poule. Entre ses trois titres (de 2013 à 2015), il a aussi disputé deux quarts de finale. Celui perdu sur la pelouse du Racing 92 en avril dernier avait mis fin à son hégémonie sur l’Europe.
À ce jour, le triple champion d’Europe croit encore en ses chances. Les Saracens ont pris trop d’avance mais il peut encore arracher un des strapontins réservés aux meilleurs deuxièmes. Cela passe par un succès à l’Allianz Arena lors de l’ultime journée. Cela passe d’abord par cinq points face à Sale.
Les Toulonnais s’étaient imposés lors du match aller dans le nord de l’Angleterre (15-5), ce qui n’avait pas empêché Diego Dominguez d’y diriger son dernier match. Mike Ford a pris sa place depuis et espère que ses joueurs sauront montrer leur appétit face au 10e du championnat anglais.
La grave blessure de Vincent Clerc est venue ternir le début de semaine. Mais le groupe toulonnais a apprécié les retours de Juanne Smith, Josua Tuisova et Matt Giteau, sept mois après son dernier match avec le RCT.
L’Australien était déjà sur la Rade lors du dernier passage des Sale Sharks. En décembre 2012, Toulon avait infligé une correction que les Anglais n’ont pas oublié (62-0), sur la route du premier de son sacre européen.
Points clés
- La dernière fois que Toulon a accueilli Sale (2012), le club anglais avait subi sa plus large défaite dans la compétition (0-62).
- Toulon a gagné 3 de ses 3 matchs face à Sale, marquant 94 points pour seulement 11 concédés.
- Toulon affiche 100% de victoires lors de la 5e journée des phases de poules, remportant ses 5 précédents matchs joués lors de cette journée.
- Mamuka Gorgodze a réussi ses 34 plaquages cette saison en Champions Cup. Aucun Joueur n’en a réussi autant que le Géorgien parmi ceux ayant 100% de plaquages réussis.
Une fin de match explosive a offert au RCT un point de bonus offensif inespéré face aux Sale Sharks (27-12). Ils joueront donc un huitième de finale samedi prochain aux Saracens.
À cinq minutes de la fin, Toulon pouvait encore tout perdre. Le match, la qualification, l’honneur. Les Toulonnais n’ont que trois points d’avance et campent dans les 22 mètres des Sharks. Enfin, Jonathan Pélissé trouve un espace pour assurer la victoire (22-12, 76e).
Pour le bonus, il ne reste que quatre minutes et quatre-vingt mètres à remonter. Les Rouge et Noir, patiemment, grappillent du terrain, mobilisent la défense des Anglais sur la gauche. Et décalent le jeu à droite, où Josua Tuisova fête son retour en beauté.
Il aplatit à l’ultime seconde un essai qui vaut un cinquième point qui peut se révéler essentiel dimanche soir prochain, au moment du bilan final de cette phase de poule. Avec quinze points, soit cinq de moins que les Saracens, les Varois peuvent même envisager terminer premiers en prenant le bonus offensif à l’Allianz Park.
Les calculettes vont chauffer mais il existe aussi une autre possibilité: Toulon perd et sera probablement éliminé avant le printemps européen pour la première fois de son histoire.
Sur une série de neuf défaites consécutives, Sale lui a offert une très belle résistance. Les dixièmes du championnat anglais ont même pris les devants après l’essai de Sam James. Très entreprenants, plus convaincants que le RCT, c’est assez logiquement que les Sharks sont toujours devant à mi-chemin (7-5).
Mais Leigh Halfpenny a vite replacé les siens devant et un essai très opportuniste de Bryan Habana a permis de croire à une fin de match en roue libre (15-7, 19e). Problème, Rob Webber aplatit à son tour et fait peser une menace réelle sur l’avenir européen du RCT.
Le triple champion d’Europe, comme lors de la dernière campagne, arrache une nouvelle fois un précieux succès, qui le laisse bien en vie jusqu’à samedi prochain. Il va falloir réaliser un exploit retentissant sur la pelouse de son successeur sur le trône pour étendre son avenir européen jusqu’en avril.
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