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Pour l’une des deux équipes, l’aventure s’arrêtera vendredi soir à Welford Road. Sur leur pelouse, les Tigers de Leicester partiront favoris face aux Scarlets, absents des quarts de finale depuis 2007.
Qui derrière Toulon? Les doubles champions d’Europe en titre pourraient creuser un écart définitif dès ce week-end en cas de victoire bonifiée face à l’Ulster à Mayol. Et si, la veille, Leicester ou Llanelli ne récolte pas de même bonus. La faveur des pronostics va largement aux Tigers, sur cette pelouse de Welford Road où ils n’ont chuté qu’une fois cette saison, fin septembre face aux London Irish.
Depuis, les Tigers montent en puissance, comme l’a prouvé notamment leur victoire sur Toulon lors du premier choc entre les deux équipes en décembre. Les Varois avaient emporté le deuxième, l’une des trois défaites de Leicester ces deux derniers mois. La première avait été subie à Northampton, l’autre champion d’Europe 2014. La dernière remonte au week-end dernier, face aux Harlequins (32-12).
Les Anglais, désormais 6e du championnat, avaient pourtant aussi bien terminé l’année dernière que commencé la nouvelle, par une victoire convaincante face à Bath (17-8), prouvant une nouvelle fois leur solidité sur leurs terres. Ils devront retrouver cette flamme face aux Scarlets, vainqueurs du match aller en octobre (15-3), qui sont eux de piètres voyageurs cette saison, toujours sans la moindre victoire hors du Parc y Scarlets.
Le départ annoncé de leur demi d’ouverture Rhys Priestland est un autre indicateur inquiétant pour un club qui n’a plus participé aux quarts de finale de la Champions Cup depuis 2007. Cette année-là, leur parcours s’était arrêté… à Leicester (33-17).
Faits de match
- La victoire des Scarlets lors du match aller avait mis fin à une série de quatre succès des Tigers face aux Gallois. Néanmoins, les Tigers ont remporté six des huit confrontations entre les deux équipes.
- Sur leur neuf dernières oppositions face aux équipes galloises, Leicester recense trois victoires, trois nuls et trois défaites.
- L’alignement de Leicester est le plus efficace de la compétition en touche, récupérant 65 fois le ballon pour un taux de réussite de 96%.
- Seul le joueur des Saracens Jamie George a réussi plus de plaquages que le flanker des Tigers Julian Salvi (53/58) cette saison.
Placés dans le groupe du champion en titre, les Anglais prennent au moins provisoirement les commandes de la poule 3 en attendant le résultat de Toulon. Leicester s’est en effet imposé face à Llanelli sur le score de 40 à 23, bonus offensif à la clé.
L'indécision est de mise dans cette poule 3 d'European Rugby Champions Cup. Alors qu'ils ne jouaient plus les premiers rôles depuis quelques saisons, les Tigers donnent du fil à retordre à leurs rivaux varois.
Les Anglais, également double champions d'Europe, devaient impérativement s'imposer vendredi soir pour espérer jouer la qualification lors de la dernière journée de phase de poules. Ce qu'ils ont brillamment fait.
Notamment grâce à une démonstration de puissance dans les duels, où ils ont constamment pris l'avantage sur leurs adversaires gallois.
Il valait d'ailleurs mieux ne pas être en retard à Welford Road, puisque Benjamin (9e), puis Crane (14e, 14-3) passaient les deux premiers des six essais anglais lors du premier quart d'heure de jeu, après une pénalité de l'ouvreur des Scarlets Priestland (5e).
Celui-ci récidivait (20e), avant qu'Evans n'inscrive le premier essai gallois (33e), pour un score de 14 à 11 à la pause. Rien n'était fait, et malgré leur domination, les Tigers étaient encore sous la menace de leurs adversaires.
Toutefois, leur supériorité physique allait payer lors du second acte, au cours duquel ils passaient quatre nouveaux essais aux Gallois, dont trois avant même l'heure de jeu, par Thompstone (46e), puis grâce à un doublé de Tom Youngs (52e, 57e, 31-11), qui se mettait en évidence à l'approche des 6 Nations.
Harrison se chargeait finalement de conclure la maque pour les siens et plantait le sixième essai des Tigers (68e), concluant une belle soirée pour la formation de Richard Cockerill.
C'en était bien trop pour les Scarlets, qui ne baissaient pas les bras pour autant et parvenaient à aplatir à deux reprises dans l'en-but anglais, grâce à l'ailier Robinson qui signait lui aussi un doublé (59e, 73e, 40-23).
Leicester est donc toujours en course pour disputer jusqu'au bout le fauteuil de leader qu'on pensait promis au RCT. Llanelli, qui s'incline sans prendre de point de bonus, voit la possibilité de finir dans les meilleurs deuxièmes s'éloigner.
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