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Pour rester invaincu une deuxième saison consécutive lors de la phase de poule, les Ciel et Blanc voyagent à Kilmarnock défier les Glasgow Warriors, qui ont encore une infime chance de voir le printemps européen.
Ken Owens, le pilier des Scarlets, qui ont été écrabouillés dimanche dernier à Colombes (64-14), a parlé du Racing 92 comme « la meilleure équipe en Europe ». Ils ont encaissé neuf essais et pu apprécié tous les progrès réalisés par l’équipe du président Jacky Lorenzetti, ne serait-ce que depuis l’arrivée de Dan Carter.
L’ouvreur néo-zélandais ne sera pas du périple à Kilmarnock. Délocalisée au Rugby Park en raison des pluie torrentielles qui se sont abattues sur l’Écosse ces dernières semaines, la rencontre se disputera sur une pelouse synthétique, la première à avoir accueilli un Test international, lorsque le XV du Chardon avait dominé les Tonga (37-12) en novembre 2014.
Les fidèles de Glasgow parcourront-ils les trente kilomètres entre les deux cités ? Les Warriors auraient bien besoin de leur soutien, eux qui sont devant un impossible défi. Ils doivent d’abord renverser l’armada francilienne, prier pour que Northampton ne prenne aucun point sur la pelouse des Scarlets et espérer que leurs trois rivaux pour les places de meilleurs deuxièmes ne gagnent pas tous.
Les joueurs du Racing n’auront, eux, rien en tête pour les perturber. Le billet pour un quart à domicile est oblitéré. Le seul suspense réside dans le nom de l’adversaire. Et ils peuvent encore se simplifier la tâche, au moins sur le papier en grimpant dans la hiérarchie. Actuels troisièmes, ils ne peuvent reculer. Mais ils peuvent viser plus haut en l’emportant à Kilmarnock et si les Saracens et/ou Leicester chutent à Toulouse et Paris.
Déjà assurés de disputer un quart de finale à domicile, les Ciel et Blanc n’ont pas résisté à la fougue des Glasgow Warriors à Kilmarnock (22-5). En avril prochain, ils recevront Toulon pour une place dans le dernier carré.
Un club français est assuré de disputer une des demi-finales de la Champions Cup. Dans un peu plus de deux mois, le Racing 92 tentera de mettre fin au règne du RC Toulon lors d’un quart qui s’annonce explosif au stade Yves-du-Manoir de Colombes.
Dix changements par rapport à l’équipe victorieuse des Scarlets, pas de Carter, Szarzewski ou Laulala, auteur d’un triplé face aux Gallois… Les Racingmen n’avaient qu’une série d’invincibilité en phase de poule à protéger. Pour le reste, le quart à la maison était déjà réservé et seule la possibilité de doubler Leicester existait encore.
Sans inspiration ni grande implication, ils laissent les commandes du jeu aux Warriors, qui les prennent d’abord timidement. Pour son premier match européen, le Rugby Park de Kilmarnock n’a que peu de raisons de s’enflammer. C’est mieux après la pause (3-0).
Les Écossais pilonnent la ligne des Franciliens qui finissent par laisser un espace à Stuart Hogg, l’arrière du XV du Chardon. Son buteur est également celui des Warriors, Finn Russell, qui creuse un écart sans possibilité de retour (16-0, 61e). La toute petite réaction d’orgueil, conclue par Gomes Sa, n’aura aucune conséquence.
Fin de séries pour le Racing qui n’avait plus perdu depuis le 8 novembre, à Castres. Il n’avait plus chuté non plus lors d’un match de poule depuis deux ans, à Clermont. Mais l’essentiel était ailleurs. Surtout, il était déjà acquis.
Revenir vainqueur de Kilmarnock lui aurait peut-être permis d’éviter d’inviter Toulon à Colombes début avril. Les deux clubs ont maintenant deux mois et demi pour se préparer au rendez-vous, dont une répétition grandeur nature aura lieu quinze petits jours avant le choc en Champions Cup. Vivement le printemps!
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