Actualité
Aperçu
Statistiques de la saison
Statistiques tournoi
Pas d’alternative possible pour valider l’excellent début de parcours des Ciel et Blanc : ils doivent l’emporter samedi face aux Glasgow Warriors pour prendre une sérieuse option sur la qualification.
Invaincu depuis bientôt deux ans en phase préliminaire de la Champions Cup, le Racing 92 tient absolument à poursuivre la série pour encore au moins deux matchs. Même sans bonus, deux succès au stade Yves-du-Manoir face à Glasgow samedi puis aux Scarlets huit jours plus tard valideraient sa place en quart de finale de Champions Cup.
Dan Carter est venu pour vivre ces moments-là. Comme tous ses coéquipiers, il aborde l’échéance avec optimisme, rassuré par les dernières sorties des Ciel et Blanc. Ils n’ont plus perdu depuis sept matchs et deux mois, avec des victoires à Clermont ou à Llanelli. C’est face aux Gallois qu’ils avaient entamé leur magnifique série, qui les a portés en tête des deux compétitions où ils sont engagés.
Pour les résultats autant que pour la manière, qui ne cesse d’être convaincante, les Franciliens partent largement favoris face aux Warriors. Tenants du titre de la PRO12, ils n’en occupent aujourd’hui que la huitième place, battus deux fois par Édimbourg à Murrayfield avant le voyage à Colombes.
Mais le staff parisien a bien noté une grosse rotation de l’effectif écossais, qui ne pensait déjà qu’à ce match face au Racing 92. Troisièmes de la poule à trois points de leur adversaire ce samedi, les Warriors abattent leur dernière carte dans la compétition.
Il y a des endroits plus sûrs que le stade Yves-du-Manoir pour espérer relancer une saison embourbée. Le Racing 92 veut lui rester sur la voie royale qui mène à un deuxième printemps européen.
Points clés
- Ce sera la 1ère rencontre européenne entre ces 2 équipes, le Racing a remporté ses 2 derniers matchs face à un adversaire écossais en Coupe d'Europe.
- Le Racing a disputé 4 rencontres face à un adversaire écossais dans la compétition (toutes contre Edinburgh) pour un bilan de 2 victoires et 2 défaites.
- Glasgow n'a gagné que 2 de ses 16 déplacements face à un adversaire français en Coupe d'Europe (1 nul, 13 défaites).
- Taqele Naiyaravoro des Warriors a gagné 366 mètres dans la compétition cette saison, plus que tout autre joueur.
- Le Racing affiche le meilleur ratio de plaquages réussis en Champions Cup cette saison (91%).
- Le Racing est l'une des 3 équipes à ne pas avoir perdu la moindre de ses mêlées dans la compétition cette saison.Glasgow concède en moyenne 8,3 pénalités/match en Champions Cup 2015/2016, moins que toute autre équipe.
- Glasgow a néanmoins perdu plus de ballons/match que toute autre équipe dans la compétition cette saison (18,3).
- Glasgow et le Racing sont les seules équipes à ne pas avoir concédé d'essai sur la première phase de possession cette saison.
- Chris Masoe est l'un des 3 joueurs à avoir tenté au moins 30 plaquages en affichant 100% de réussite dans la compétition cette saison (30/30).
Dan Carter et ses coéquipiers planent sur la poule 3 après leur succès bonifié sur les Glasgow Warriors (34-10). Le même résultat samedi prochain face aux Scarlets les propulserait en quart de finale.
C’est avec sérieux, implication et maitrise que les Franciliens ont pris le dessus sur les Warriors, pleins de bonne volonté mais sans les armes face à une équipe de plus en plus impressionnante. Leur première mission a été de contrer les velléités des Écossais, vent dans le dos. Mission accomplie, d’autant que les buteurs de Glasgow – Russell et Hogg – manquent deux fois la cible sur trois tentatives.
Le réalisme est côté parisien. La première ouverture est trouvée par Johann Goosen qui relance depuis ses 22 mètres. Deux minutes et plusieurs temps de jeu plus tard, le pilier Tameifuna et ses 145 kilos s’effondrent en terre promise (10-3, 29e). Et comme Dan Carter, lui, ne manque rien, le Racing s’appuie sur un matelas douillet à la pause (13-3).
Ses joueurs ne se reposent absolument pas sur ce court avantage. Ils avancent groupés, dégagent une force collective bien supérieure à leur adversaire qui n’arrive plus à se dégager. En moins de dix minutes, les Ciel et Blanc plient l’affaire et le pack écossais par deux fois. Dimitri Szarzewski puis Eddy Ben Arous creusent un écart déjà définitif (27-3, 51e).
Une habile combinaison en touche envoie le surpuissant deuxième ligne Nakarawa qui adoucit la note mais ne relance pas le suspense. Le Racing est trop loin, trop efficace des deux côtés du terrain. Face à une équipe très joueuse et sans Carter, rentré au stand, il contrôle la partie mais ne voit pas le bonus arriver.
Le public doit patienter jusqu’à la dernière seconde pour voir ses favoris décrocher un si précieux bonus, en appliquant la même recette que sur les deux derniers. Au chaud derrière un pack qui avance, c’est au tour de Manuel Carizza d’aplatir le quatrième essai à la sirène.
Voilà le Racing 92, invaincu cette saison en phase de poule, prendre la tête de la sienne avec sept points d’avance sur Northampton, qui recevra ces mêmes Écossais le week-end prochain pendant que Dan Carter et sa bande auront une balle de qualification lors de la réception des Scarlets.
LIVE - TEST - Commentary