Vainqueur convaincant de Northampton en ouverture (20-11), les Ciel et Blanc vont aller chercher à Trévise la confirmation de leur bon début de saison. Une formalité face au denier de la Ligue celte? Ce n’est jamais le cas en Champions Cup.

Un déplacement en Italie pour ne pas gâcher. Tel est le sentiment qui habite les Franciliens au moment de s’envoler pour Trévise, une semaine après avoir terrassé les Saints de Northampton, les privant même dans les dernières secondes d’un point de bonus qui pourrait s’avérer crucial au moment du bilan mi-janvier. En ramener un autre, offensif celui-là, de Vénétie sera leur challenge, dimanche (18h15) au stadio Comunale Di Monigo.

Cela signifie une victoire mais Laurent Labit et Laurent Travers ont dû martelé cette ambition légitime et minimum toute la semaine. C’est que le tableau d’honneurs du Benetton Trévise est bien vide cette saison, comme celles précédentes d’ailleurs: sept matches, sept défaites, dont celle face aux Ospreys lors de la journée inaugurale de la Champions Cup (7-42).

Sur le site du Racing, Antonio Pavenello explique les raisons du désert traversé par Trévise: « Nous traversons une période difficile. À l’intersaison nous avons perdu 22 joueurs, nous avons un nouvel entraineur, un nouveau système de jeu. Pour l’instant la mayonnaise n’a pas encore pris. Nous n’avons pas encore connu la moindre victoire, nous sommes sous pression, et nous avons besoin d’un premier succès afin de chasser l’atmosphère négative. Mais ça va être très dur pour nous ! », soutient le deuxième-ligne international.

La voie semble tracée pour le Racing. L’année dernière au même stade de la compétition, et après encore une fois une belle entame face à Clermont, les Ciel et Blanc avaient été cherché un nul prometteur sur la pelouse des Scarlets (26-26). Face à une équipe qui n’a jamais passé le cap des poules en 18 tentatives (et fini les dix dernières éditions à la dernière place), mais qui a fait tomber chez elle par le passé Toulouse, Perpignan et Biarritz, ils chercheront beaucoup mieux: cinq points pour espérer, elle aussi, découvrir enfin le parfum d’un printemps européen.
 
Match Infos

  • Ce sera la première rencontre entre ces deux équipes dans ce tournoi – le Racing Métro 92 n’a d’ailleurs jamais affronté d’équipe italienne dans cette compétition.
  • Treviso a perdu ses sept derniers matches, tandis que le Racing Métro n’avait gagné aucun de ses cinq derniers (1 nul, 4 défaites), D1) avant son succès face aux Northampton Saints le week-end dernier.
  • Ludovico Nitoglia de Benetton Treviso a gagné en moyenne 9.6 mètres le week-end dernier, meilleur ratio chez les joueurs ayant porté au moins 10 ballons en Champions Cup.
  • Chacune de ces deux équipes a reçu un carton jaune à deux reprises le week-end dernier, seuls les Scarlets peuvent en dire autant.