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Défait en Ecosse alors qu'il semblait avoir le match en main, le Stade français a sans doute laissé passer sa chance de disputer la première place de cette poule 5 d'European Rugby Challenge Cup.
Défait en Ecosse alors qu’il semblait avoir le match en main, le Stade français a sans doute laissé passer sa chance de disputer la première place de cette poule 5 d’European Rugby Challenge Cup.
Toutefois, il subsiste encore un dernier espoir, bien que maigre, pour les protégés de Gonzalo Quesada avant de recevoir Edimbourg pour un match retour qui s'annonce explosif, jeudi soir sur la pelouse du stade Jean-Bouin.
Cet espoir, il réside sur la possibilité pour les Parisiens de finir parmi les meilleurs deuxièmes de la première phase de Challenge Cup. A huit longueurs des Ecossais, six des Harlequins, finir premiers de la poule semble désormais hautement improbable. Meilleurs deuxièmes, encore vaguement envisageable.
Mais pour cela, il faudra montrer autre chose que la faible implication dont les Stadistes ont fait preuve lors du deuxième acte disputé à Edimbourg. Alors qu'ils avaient le match en main, et qu'ils ont disputé les vingt-cinq dernières minutes en supériorité numérique, les Parisiens ont lâché. Impardonnable à ce niveau.
Mission rédemption donc pour le Stade français, qui doit désormais se mettre rapidement à engranger les points. Pour tenter dans une premier temps de revenir sur les Gunners, ainsi que rester au contact des Harlequins qui ne se feront sans doute pas prier pour terrasser les Roumains de Timisoara à domicile.
Points clés
- Ce sera la 4ème rencontre entre ces 2 équipes en compétition européenne. L’équipe évoluant à domicile s’est systématiquement imposée précédemment.
- Le Stade Français a gagné 18 de ses 20 derniers matchs à domicile (2 défaites).
- Edinburgh a remporté 9 de ses 11 derniers matchs contre un adversaire français en Challenge Cup (2 défaites).
- Edinburgh est l’équipe qui réalise en moyenne le plus de franchissements par rencontre dans la compétition cette saison (14.7).
- Ben Toolis est le joueur qui a capté le plus de touches dans la compétition cette saison (19).
Défait après une fantastique remontée écossaise le week-end dernier, Paris l'a cette fois échappé belle et s'impose sur le score de 26 à 20 (bonus offensif) sur sa pelouse, après avoir mené de 23 points.
Défait après une fantastique remontée écossaise le week-end dernier, Paris l’a cette fois échappé belle et s’impose sur le score de 26 à 20 (bonus offensif) sur sa pelouse, après avoir mené de 23 points.
Il y a décidément quelque chose qui cloche avec les Parisiens lors de leurs secondes mi-temps. Largement en tête à Edimbourg le week-end dernier, ils s'étaient inclinés dans les dernières minutes de la partie.
Ils s'en sont cette fois sortis de justesse devant leur public, abandonnant tout de même le point de bonus défensif à des Ecossais tout bonnement héroïques.
La rencontre démarrait pourtant de manière idéale pour le Stade français, qui inscrivait trois essais lors de la première période par l'intermédiaire de Bonfils (11e), Bonneval (20e) et Doumayrou (32e), et obtenait même un essai de pénalité (27e).
Les hommes de Gonzalo Quesada menaient 26-3 à la pause après la pénalité de Tovey (17e), avaient déjà le bonus offensif en poche, et semblaient se diriger vers une soirée plutôt tranquille. Le scénario idéal.
C'était évidemment compter sans la rébellion écossaise ! Les Gunners allaient en effet inscrire à leur tour trois essais après le retour des vestiaires par MvKenzie (46e), Mata (61e) et Hidalgo-Clyne (78e). Juste assez pour empocher le bonus offensif, insuffisant pour la victoire.
Bonne opération pour le Stade français, qui même s'il a joué à se faire peur empoche cinq points qui peuvent lui permettre d'envisager une éventuelle place de meilleur deuxième. Il faudra pour cela compter sur une déroute des Ecossais face aux Harlequins en janvier et espérer faire partie des heureux élus.
Edimbourg accroche un point de bonus défensif qui pourrait se révéler crucial au moment du décompte final.
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