Le MHR se rend vendredi soir à 21h en Irlande pour affronter l’Ulster. Déjà éliminés de la lutte pour les quarts de finale de la Heineken Cup, les Héraultais feront tourner leur effectif et tenteront de limiter la casse.

Le match aller fut l'un des tournants de la saison montpelliéraine. Alors qu'ils étaient lancés par des succès probants en championnat contre quelques grosses écuries, et une victoire inaugurale en Italie, les hommes de Fabien Galthié avaient chuté lourdement à domicile face aux Irlandais (8-25), grillant ainsi leur unique joker dans la compétition.

Deux défaites consécutives face à Leicester plus tard, le MHR n'a donc plus rien à espérer sur la scène européenne cette année. Une légère déception pour le quart de finaliste 2012-2013.

Alors à quoi pourra bien servir ce voyage à Belfast? « Il faut donner du temps de jeu à ceux qui en ont moins, qui sont méritants. Nous allons faire du mieux possible », répond le manager. Certes le match sera dénué d'enjeu, ce qui laisse entrevoir un brin de détachement dans les esprits héraultais.

Il y aura pourtant de quoi se montrer pour les élus qui feront le déplacement, notamment chez les trois-quarts où la concurrence est féroce. En l'absence de Ranger au repos, ou d'Ebersohn non sélectionnable, le duo Combezou-Tuitavake cherchera à tirer son épingle du jeu. « Avoir l'opportunité de jouer est toujours quelque chose de cher à mes yeux. Il y a beaucoup de concurrence chez nous, ce qui pousse tout le monde à donner le meilleur », explique le Néo-zélandais.

Loin d'être abattu, l'ancien All Black espère évidemment faire bonne figure en Irlande. Il poursuit: « C'est frustrant d'être éliminés, mais nous pouvons tout de même prouver quelque chose, que nous sommes une bonne équipe et qu'il faudra compter sur nous à l'avenir. »

Un degré de motivation rassurant tant on sait l'Ulster en forme en cette période de l'année. Dans des conditions qui promettent d'être difficiles, Fabien Galthié s'attend pour sa part à ce que le match « se joue dans le combat ».

Libérés de la pression du résultat, les Cistes et leurs revanchards devraient avoir carte banche sur le terrain. Une formule qui leur conviendra peut-être davantage.