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Défait à domicile lors de la première journée d’Amlin Challenge Cup face aux Anglais de Bath, Bordeaux-Bègles repart de très loin et pourrait déjà être hors course avant son déplacement à Mogliano, samedi à 14h.
Avec un seul qualifié par poule, l'Amlin Challenge Cup ne pardonne pas. Et si le niveau de la première phase est moins homogène qu'en Heineken Cup, le droit à l'erreur y est tout aussi rare.
Cette erreur, l'Union Bordeaux-Bègles l'a commise lors de la rencontre inaugurale, en n'empochant même pas le point de bonus défensif face à Bath. Dès lors, les chances de voir les phases finales ne reposent plus que sur un parcours sans faute, doublé d'un éventuel faux pas des Anglais, ainsi que des Gallois de Newport.
Mais avant de miser sur une faillite de leurs rivaux, les hommes de Raphaël Ibanez doivent avant tout relancer la machine en Italie. Certes pas le voyage le plus périlleux de la saison, mais une rencontre à prendre au sérieux.
Objectif victoire pour l'Union, si possible bonifiée. Un résultat qui pourrait leur permettre de revenir à hauteur des Gallois en cas de déplacement à vide de ces derniers.
Points clés
Mogliano est toujours dans l’attente de sa première victoire dans cette compétition après sept défaites lors de ses sept premiers matchs avec un score moyen de 56-5.
Le club italien n’a pas marqué le moindre point lors de ses deux derniers matchs à domicile en Amlin Challenge Cup 2012/2013, ne marquant que lors de son premier match face aux Wasps (12-59).
Bordeaux s’est incliné lors de ses neuf derniers matchs dans ce tournoi, une série débutée après deux succès face aux Italiens de Rovigo en décembre 2011.
Bordeaux a gagné trois de ses quatre déplacements en Italie dans cette compétition (1 défaite).
Après son faux pas à domicile en première journée d’Amlin Challenge, Bordeaux-Bègles redresse le tir à l’extérieur en s’imposant à Mogliano sur le score 20 à 32. Les Girondins échouent à un essai du bonus.
Certes, dans le sillage de Bath et des Newport Gwent Dragons, la qualification sera probablement hors de portée. Reste qu'une défaite d'entrée de compétition sur sa propre pelouse faisait tache d'huile sur la feuille de route des hommes de Raphaël Ibanez.
Ils se devaient donc de réagir, si possible immédiatement, et rien ne valait un déplacement de l'autre côté des Alpes pour se remettre la tête à l'endroit.
La première période se révélait globalement équilibrée. Les buteurs, Fadalti pour Mogliano (19e), et Sanchez pour l'UBB (15e, 21e), étaient les premiers à se mettre en évidence avant l'essai de Graham pour les Français (23e). L'Union virait en tête 13 à 3 à la pause.
Les Transalpins se montraient plus saignants au retour des vestiaires et aplatissaient dès la 42e par l'intermédiaire de Cornwell (42e, 10-13). Lilomaiava répondait pour l'Union moins de dix minutes plus tard, mais les Italiens recollaient à un point grâce à un nouvel essai de Boni (57e, essai transformé).
Fadalti marquait les derniers points des siens sur pénalité à la 65e, mais c'étaient bien les Girondins qui avaient le dernier mot. D'abord grâce à un essai de pénalité (69e), puis un autre marqué par Lonca (77e, transformé). Le score passait à 32-20 et ne changeait plus.
L'UBB peut dont s'en retourner en TOP14 l'esprit plus léger, avant d'affronter deux fois les Dragons en décembre.
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