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Le Biarritz Olympique affronte vendredi (21h) le Connacht, la seule province irlandaise qu’il n’a jamais rencontrée. Seule la victoire sera belle, bonifiée si possible.
Qu’on se base sur l’expérience européenne du club, son effectif ou l’état de forme actuel de l’équipe, tout semble dégager les Biarrots comme favoris logiques de cette première manche face au Connacht.
Les Irlandais n’en sont qu’à leur deuxième galop d’essai en H Cup, éliminés sans ménagement l’an passé dès la phase de poule. Les Basques se méfieront pourtant d’un adversaire contre lequel Toulouse s’était vu privé du bonus offensif au Sportsground. Mieux, ou pire, les Harlequins y avaient même perdu (9-8).
Bref, il n’est jamais simple d’aller s’imposer à Galway, ni en Irlande d’ailleurs, dont le BO n’est revenu qu’une seule fois vainqueur. C’était en janvier 2006, après un succès en Ulster (24-9).
Et il serait bien inspiré de rééditer la performance, sous peine de voir irrémédiablement les Harlequins – apriori le vrai adversaire pour la qualification – s’échapper au classement. Pour se rassurer, les Biarrots peuvent toujours noter que le Connacht a perdu samedi dernier sur sa pelouse face à Edimbourg (24-23).
Pour espérer une finale face aux Londonien fin janvier, la mission du BO, et ils l’acceptent, sera de remporter ses deux duels face aux Irlandais. Elle se fera sans Jérôme Thion, Arnaud Héguy, légèrement touchés, ni Dane Haylett-Petty, opéré d’une pubalgie.
Mais Jack Issac pourra compter sur le retour d’Imanol Harinordoquy et se baser sur la confiance accumulée par deux victoires de rang (après six défaites !) pour aller en chercher une troisième à Galway
Les Basques ont lourdement chuté sur la pelouse du Connacht (22-14) et ont sérieusement compromis leurs chances de qualification en quart de finale après ce deuxième revers en trois journées.
Le stade champêtre, la morsure du froid et un adversaire qui n’avait déjà pas rien à perdre, le piège était tendu. Et les Biarrots n’ont jamais su s’en dépêtrer. D’abord, ils n’ont jamais su profiter du fort vent qui leur soufflait dans le dos. Leur domination initiale et les nombreuses fautes du Connacht n’étaient récompensées que par la botte de Yachvili.
Mais le premier éclair est signé Vainikolo au bout d’une course folle après interception. De quoi refroidir encore plus une poignée de supporters basques déjà congelés. Au drop de Dan Parks, Yachvili répond par un 3 sur 5 face aux barres en première période, pour un écart minimal à la pause (10-9).
L’enthousiasme des jeunes irlandais s’exprime encore mieux à la reprise. Poussés par les rafales, le public chantant et leur envie, ils bousculent Biarritz qui reste sans solution. Dan Parks ajuste lui deux pénalités (46e, 51e) et un drop (72e) pour sortir le BO du bonus défensif.
Dan Parks enfonce, croit-on, le dernier clou. Mais Harinordoquy, le chrono déjà dans le rouge depuis deux minutes, fait cogiter de longues minutes l’arbitre vidéo. Qui valide finalement l’essai du revenant, qui disputait comme Yachvili son premier match européen de la saison.
Le demi-de-mêlée doit transformer pour récolter le bonus défensif. Comme un sombre symbole, son ballon s’échappe et condamne quasiment les derniers espoirs du BO dans cette compétition.
Ce n’est pas encore mathématique mais en revenant à vide de son voyage à Galway, le club basque aura bien du mal à chiper une des meilleures deuxièmes places, puisque la première semble désormais aux Harlequins. Pour ne pas finir encore plus bas, la victoire sera impérative vendredi prochain, même heure même adversaire pour la deuxième manche face au Connacht. Sous peine d’entrer dans une de ces crises dont le club est bien trop coutumier depuis quelques années.
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