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Pour croire encore en la possibilité d’un quart, un succès est quasi obligatoire pour le champion de France sur la pelouse des Ospreys, qu’ils ont petitement battus il y a une semaine.
Souvent peu à l'aise dès qu'ils franchissent la Manche, les champions de France vont devoir se surpasser lors de leur second duel face aux Gallois. A Swansea, ils n'auront pas le choix: une victoire sinon rien, ou peu s'en faut.
C'est qu'ils ne visent déjà plus que la deuxième place d'une poule dominée avec autorité par le Leinster, invaincu après les trois premières levées et de plus en plus impressionnants à mesure que la compétition avance.
Ce n'est pas exactement le cas de Castres si l'on se réfère au match aller vendredi dernier. Ils visaient secrètement le bonus, ils ont dû se satisfaire d'un tout petit succès (15-9) sans essai, un résultat qui pourrait les satisfaire ce vendredi au pays de Galles.
Ils y voyagent sans Dulin mais avec Tales ou Claassen, de retour après une semaine de vacances. Avec beaucoup d'ambition aussi, pour conserver un espoir de qualification et de deux dernières journées en janvier à suspense.
Longtemps timide puis légèrement plus ambitieux, le Castres Olympique s’est heurté à une grosse défense des Ospreys et concède donc une défaite logique sur le terrain de la province galloise (21-12). La qualification pour les quarts de finale de la Heineken Cup s’éloigne pour les Tarnais.
On a beau être champion de France en titre, se retrouver dans la poule du Leinster, de Northampton et des Ospreys n'en demeure pas moins un parcours du combattant, voire un chemin de croix quand on connait la solidité de ces ténors de la scène européenne, notamment à domicile.
Et à observer la composition du pack gallois, avec Hibbard, Ryan Jones et Tipuric entre autres, et où manquait tout de même l'attelage Evan-Alun Wyn Jones, il y avait de quoi se faire des cheveux blancs sur le banc du CO.
Ajoutez à la pression du résultat, des conditions climatiques toutes britanniques, et vous obtenez une première période totalement cadenassée. La faute il est vrai à des défenses imperméables au possible.
Globalement dominés, territorialement comme dans la possession du ballon, les Tarnais s'en sortaient pourtant plutôt bien. Les deux équipes laissaient la parole à leurs buteurs qui se répondaient coup pour coup. Biggar d'un côté (10e, 13e, 24e, 28e),
Kockott de l'autre (6e, 16e, 34e, 40e), amenaient les deux formations dos à dos à la pause (12-12). Tout semblait possible.
Légèrement plus ouvert, le second acte allait tourner à la faveur des Ospreys. Toujours pas d'essais, des défenses toujours plus solides et un Justin Tipuric proprement hallucinant de rayonnement, et les Gallois resserraient petit à petit leur étreinte.
Biggar se chargeait de convertir le travail des siens au pied (43e, 61e, 71e), tandis que Kockott restait muet, dans une rencontre brouillonne et finalement plutôt décevante.
Le Castres Olympique s'incline donc assez logiquement, sans qu'il n'y ai grand chose à dire. En manque d'inspiration et bousculés dans les zones de combat, les Tarnais ont semblé sans solution et perdu le bras de fer proposé par leurs adversaires.
C'est donc une très mauvaise opération pour le champion de France, qui reste à cinq points du Leinster en attendant le résultat des Irlandais. La qualification pour les quarts de finale de la Heineken Cup pourraient ne plus être d'actualité avant même les deux dernières journées de la première phase.
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