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Ce ne sont ni plus ni moins que les deux derniers lauréats de la Amlin Cup qui ouvrent le bal de cette édition au Twickenham Stoop. Les Harlequins, vainqueurs en 2011, accueillent leurs successeurs, le Biarritz Olympique.
Les Londoniens étaient passés très près de l’exploit l’an dernier, surprenant Toulouse sur son terrain mais échouant à s’extraire de la poule. Le tirage au sort cette saison leur offre en pâture, outre le BO, Connacht et Zebre. De quoi être optimiste.
La grosse inconnue est ce premier adversaire basque, que les Quins n’ont jamais rencontré. Leur capitaine Chris Robshaw connait la sanction d’un faux-départ. « Nous voulons cette année atteindre les quarts de finale.
On sait que les deux premiers matches sont cruciaux dans cette optique. Vous en perdez un, surtout chez vous, et vos chances deviennent quasiment nulles. »
Vainqueur de l’épreuve en 2011, Biarritz a également perdu deux finales de H-Cup.
C’était au milieu des années 2000 et le club basque connait depuis des saisons moins pétillantes. Celle-ci avait parfaitement débuté, avec quatre succès. Las, il a enchaîné depuis autant de défaites.
Etrillés sur la pelouse des Harlequins (40-13), les Biarrots offrent également un point de bonus offensif à leur seul rival dans cette poule. Ils n’ont déjà plus le droit à l’erreur.
Le club basque a toujours apprécié la H Cup et elle le lui rend plutôt bien. Deux fois finalistes malheureux, les Biarrots retrouvaient le parfum des grands soirs d’Europe sur la pelouse du Twickenham Stoop, à Londres. Pas plus loin qu’en mai dernier, c’est ici même qu’ils avaient remporté le Amlin Cup, un trophée qui leur a offert leur billet en H Cup cette saison.
Ils succédaient alors au palmarès aux… Harlequins. Pas une raison pour leurs hôtes de se montrer accueillants. Le triple lauréat de la Amlin Cup (2001, 2004, 2011), plutôt inoffensif dans la grande coupe d’Europe, affiche de nouvelles ambitions dans l’épreuve. Et il n’a pas mis beaucoup de temps pour le faire aussi sur le terrain.
Une combinaison bien huilée en touche envoie trop rapidement Danny Care à l’essai après un crochet ravageur (7-0, 7e). Très solide dauphin de Northampton en championnat, les Harlequins confisquent le ballon, rendent nerveux leur adversaire. Haylett-Petty craque et rejoint le banc pour dix minutes pour un plaquage en l’air. Les pieds bien sur terre, les Basques résistent pourtant et mieux encore. Le talonneur Arnaud Héguy, au terme d’une poussée collective, égalise (10-10, 25e) et rend caduque l’infériorité numérique.
Un échange de pénalités plus tard, les équipes rentrent au vestiaire dos à dos (13-13). Un score plutôt logique au vu de la très belle résistance du BO.
Mais l’entame du second acte ressemble en tous points à celle du premier. Les Londoniens imposent leur rythme, bien dicté par Care et Botica, remplaçant à l’ouverture de Nick Evans, sorti sur blessure (18e). Le demi de mêlée amorce un mouvement qui sera achevé dans l’en-but du BO par Buchanan (23-13, 52e).
Les Biarrots n’arrivent plus à trouver de solutions, seul Ngwenya arrivant à percer la muraille bigarrée. Mais sans réussite et les fautes se succèdent, Botica sanctionne et Turner-Hall enfonce le clou d’un troisième essai assommant (33-13, 68e).
La perspective d’un point de bonus galvanise les Anglais qui pilonnent la ligne biarrote. Au bout du temps et de la ligne, Stegmann aplatit le crucial essai (40-13, 79e).
La déconvenue est totale pour les Biarrots, surtout comptable. Ils viseront maintenant le sans-faute dans une poule par ailleurs faiblarde avec le Connacht et les Zèbres de Parme (battus 1-10 par la province irlandaise) pour accrocher une des deux meilleures deuxièmes places. La première semble promise aux Harlequins, vainqueurs très logique au Stoop.
La venue des Parmesans samedi prochain devrait aider le BO à se remettre dans la bonne direction. Ca urge : il a concédé à Londres sa cinquième défaite consécutive.
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