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Le FC Grenoble se déplace dans la banlieue de Florence chez les Italiens de Prato, samedi à 14h. Les Isérois auront là une ultime mais infime chance d’accrocher un quat de finale en Amlin Challenge Cup, même si leur destin n’est plus entièrement entre leurs mains.
Si la qualification lui échappe de peu, Grenoble pourra ruminer longtemps cette sanction administrative infligée suite à une « boulette » commise à l’occasion du match aller face aux London Welsh. Désormais à 5 points du Stade français, le FCG doit espérer un faux pas des Parisiens (défaite sans point de bonus).
En effet, si les deux clubs venaient à se retrouver à égalité, les Grenoblois passeraient en tête à la faveur d’une meilleure différence de points sur la double confrontation avec Paris (même nombre de points terrain et d’essais inscrits).
Mais avant de compter sur une défaillance des hommes de la capitale, qui joueront plus tard dans la journée, il faudra dans un premier temps faire le travail face aux Transalpins, derniers de la poule 5 mais toujours difficiles à manœuvrer dans leur antre.
Les hommes de Fabrice Landreau devront donc réaliser un match sérieux, afin d’éventuellement obtenir un succès bonifié. Pour enfin attendre le verdict final dans la soirée.
En allant largement disposer des Italiens de Prato sur le score de 47 à 0, les Grenoblois ont préservé leur infime espoir de qualification. Le bonus offensif obtenu leur permet effectivement de revenir à hauteur des Parisiens avant leur match face aux London Welsh.
Il fallait le faire, pour ne pas regretter. A cinq point derrière le Stade français, le FC Grenoble se devait de mettre toutes les chances de son côté, aussi minuscules soient-elles. Ce dernier match de poule en Amlin Challenge Cup était donc une mission bonus annoncée.
Et la chose fut faite, et bien faite. Il ne fallut ainsi qu’une mi-temps aux joueurs de Fabrice Landreau pour tuer le match, seulement 27 minutes pour aller chercher le quatrième essai synonyme de contrat rempli. Se succédaient dans l’en-but italien Faure (10e), Tuculet (13e, 39e), Butonidualevu (15e), et Bouchet (27e, 30e). Le score était de 40 à 0 à l’heure de rentrer aux vestiaires, et on voyait mal ce qui pouvait arriver aux Isérois.
Le rythme retombait largement lors du second acte, puisqu’un seul essai allait être inscrit par l’intermédiaire de Jahouer (69e), qui concluait le récital des siens.
Les Grenoblois peuvent donc rentrer chez eux avec le sentiment du devoir accompli. Ils attendront le résultat de Paris pour se projeter, soi sur un quart de finale, soit sur la fin de leur championnat domestique.
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