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Il faudrait plusieurs miracles pour voir le BO se hisser dans le Top 8 européen à l'issue de la dernière journée de poule ce week-end. A commencer par une victoire bonifiée face aux Harlequins, vendredi (21h).
Il faudrait plusieurs miracles pour voir le BO se hisser dans le Top 8 européen à l’issue de la dernière journée de poule ce week-end. A commencer par une victoire bonifiée face aux Harlequins, vendredi (21h).
La victoire en Italie le week-end dernier a entretenu un très mince espoir. Les Biarrots doivent absolument s’imposer vendredi à Aguiléra pour croire en un quart européen.
Ce sera très dur pour en accrocher un de H Cup ; ce devrait être abordable pour être reversé en Amlin Cup, et espérer devenir la première équipe à conserver son titre dans la compétition.
Mais une défaite face aux Quins combiné à un succès de Northampton à Glasgow éliminerait le club basque de toute compétition européenne. Venir à bout du leader du championnat anglais est dès lors indispensable.
Déjà qualifiés, les Anglais viendront peut-être la fleur au fusil sur la cote basque. Peut-être pas. Didier Faugeron croisera les doigts sur son banc.
« Cela ne dépendra malheureusement pas que de notre résultat. On va essayer de créer l’exploit », a lâché le nouvel entraîneur biarrot.
Dominer les Harlequins, invaincus dans la compétition, en serait assurément un. Surtout avec le bonus offensif souhaité pour espérer un avenir en H Cup. Et si c’était le match déclic dans une saison une nouvelle fois plutôt pénible ?
Les Biarrots ont dit adieu à la H Cup avec une troisième défaite dans cette phase de poule
Les Biarrots ont dit adieu à la H Cup avec une troisième défaite dans cette phase de poule, face aux Harlequins à Aguiléra (9-16). Seules un improbable concours de circonstance peut désormais leur offrir un billet pour la Amlin Cup.
Deux fois finaliste de l’épreuve, Biarritz a vu ses infinitésimaux espoirs de qualification pour un quart douchés par les Anglais des Harlequins. Les Londoniens, déjà qualifiés, font carton plein dans cette phase de poule, assurés d'être meilleur premier.
Sans bonus, un succès biarrot leur aurait peut-être permis d’entrevoir plus clairement un quart en Amlin Cup, dont ils sont tenants du titre.
Mais Northampton sera favori à Glasgow, aucune victoire dans la compétition, tout comme le Leinster sur la pelouse d'Exeter. Si ces deux clubs l'emportent, le BO terminera moins bon deuxième de cette phase. Le seul à voir l’aventure s’arrêter net dès ce mois de janvier.
Comme face au Connacht fin décembre, c’est dans un bourbier arrosé en permanence par des cieux fâchés que les Quins ont empoché leur sixième victoire de rang.
Pour le bonus espéré, les Basques ont compris à la demi-heure de jeu que la mission serait impossible, après l’essai du 3e ligne centre Guest, qui s’invite dans l’en-but du BO (3-10, à la pause).
Seule la victoire et l’Amlin désormais dans le viseur, les coéquipiers de Yachvili ne peuvent compter que sur la botte de leur demi de mêlée pour rester dans la partie (9-16, 72e).
Grâce un pragmatisme très anglais et au réalisme froid de Nick Evans dans la piscine municipale, les leaders du championnat anglais font chuter le BO dans un stade où il n’avait plus perdu en Coupe d’Europe depuis 2001.
Pour la cinquième fois en treize participations, Biarritz est sorti en phase de poule, la deuxième consécutive. Son titre en Amlin Cup en mai dernier lui avait fait offert sa présence en H Cup cette saison. Il va lui falloir très probablement trouver autre chose pour la prochaine édition.
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